L.H au carré, Tome 2

Alexandra est une jeune femme de trente-neuf ans, mariée et maman de deux enfants. Fraîchement reconverti dans la vie professionnelle dans les métiers d' aide à la personne, elle profite de ses moments de libre pour continuer de vous faire rêver à travers quelques pages de ces belles histoires.

On retrouve nos trois héros, entourés de leurs amis et de leur famille, en vacances. On s’identifie très rapidement à nos personnages attachants et tout le monde peut le lire et se reconnaître parmi l’un d’entre eux.

Extrait du livre 

— J’adore ces petits réveils en câlins, dis-je en souriant.

Et je me retournai pour lui faire face, mais quelle ne fut pas ma surprise.

— Antoine ! Qu’est-ce que tu fous là ?! dis-je en m’écartant un petit peu de ses bras.

— Antoine ? Vraiment ma puce, ça fait longtemps que tu ne m’as pas appelée comme ça. Est-ce que ça va, mon cœur ? me dit-il avec un petit sourire.

— Ah ah ah ! riais-je nerveusement. Mon cœur ? La bonne blague ! Mon bébé, je veux bien, mais c’est ta femme qui ne va pas être contente que tu m’appelles mon cœur.

— Ma femme ? Oh mais jusqu’à aujourd’hui, elle n’y voyait pas d’inconvénient, me dit-il de façon sensuelle en voulant me reprendre dans ses bras.

— Non mais ça ne va pas ! dis-je en riant. Tu t’es cogné la tête ? dis-je en le regardant avec sérieux.

Machinalement, je levai le drap et j’aperçus que j’étais en culotte et en tee-shirt de foot, numéroté 7, celui d’Antoine. Je n’ai pas mis ce tee-shirt hier ? Je regardai alors la chambre : c’était bien la mienne.

Je regardai Antoine, qui me regardait l’air inquiet, et je l’entendis me dire : « Ça va, mon cœur ? » Je regardai de nouveau mon drap, puis le relevai encore pour regarder de son côté. Il était torse nu et en caleçon. Mais merde ! Qu’est-ce qui se passe ? C’est une blague ? Je le poussai légèrement, il s’approchait un peu trop de moi. D’habitude, je ne dis pas non à un câlin d’Antoine, mais là, c’est trop bizarre.

En me passant les mains sur le visage pour me frotter les yeux, je bloquai totalement à la vue de ma main gauche que j’avais levée.

J’avais une alliance à l’annulaire.

— C’est quoi ce délire ?! dis-je en regardant la bague.