L’héritage d’une promesse

Un parcours

Hôtesse de l’air puis entrepreneure, à Los Angeles ou Bangkok, mon parcours atypique s’est construit autour de la soif d’apprendre et de la joie d’enseigner.

Un roman, une intention

Un fait divers haletant conduit une femme autonome à explorer les multiples voies pour atteindre une complétude qu’elle est loin d’éprouver. Pour souligner les étapes de sa transformation spirituelle, des scènes poétiques métaphoriques jalonnent son parcours tandis que son chemin de vie s’appuie sur des faits authentiques et historiques. À l’instar de mon héroïne, chacun est confronté à des évènements qui le bouleversent et le dépassent. Moi-même, durant les quatre années d’écriture de ce roman initiatique, j’ai dû apprivoiser des peurs et c’est tout naturellement que cette joute intérieure combinée à certaines de mes épreuves ont bénéficié à la création du personnage de Pétra et à la construction de son histoire. L’héritage d’une promesse illustre que la quête du mieux-être vaut le coup.

Un extrait

Nous identifiâmes la caverne où selon les explications dénuées de toute pointe de malice d’Apolline « Brunehilde la magicienne qui fuyait la main leste de son mari y trouva refuge. Les créatures du Petit Peuple lui proposèrent leur protection à la condition de ne jamais revoir la lumière du jour. ». Non loin de la grotte nous repérâmes le « Miroir aux fées » un lac dont les habitantes « ont bâti un château sous la surface et jettent des sorts redoutables à quiconque trouble leur quiétude.

Mais les fées sont magnanimes envers ceux qui les respectent et parfois elles révèlent même leur présence par le biais d’un acte prodigieux ou subtil. ».

Je constatais que l’atmosphère occulte qui se dégageait du tableau de feuillus centenaires ceignant une étendue d’eau opaque était magnétique.

Nous croisâmes une famille danoise, expatriée dans la région qui faisait une halte pour cause d’allaitement. D’instinct les deux couples échangèrent autour de la parentalité quant à moi j’observai le jeune Tycho faire des ronds dans l’eau et hypnotisée par les encyclies, mon esprit ondoya. Le bonnet enfoncé sur la tête du garçonnet se mua en casque de viking et d’enfant il se transforma en valeureux guerrier. La sonorité grave et profonde de la corne de guerre l’avertit de l’imminence du combat. Il se leva, avec la volonté de s’illustrer en vainqueur afin que Ran la ravisseuse ne l’emmène jamais dans son royaume sous-marin.

« N’était-ce pas majestueux ? » m’interrogea Guénolé sur le chemin du retour.

« Hein ? »

« Le brame du cerf. »

« Oui, c’était puissant. » lui répondis-je distraitement.

Crédits photos :

Portrait : Nadine Dorcet

Bison : ZT_OSCAR de Pixabay

Violoncellistes : kevinPalmer13 de Pixabay

Brocéliande : Patricia