L'intelligence des émotions

Je suis cheffe d’entreprise et j’ai écrit pour sensibiliser sur comment gérer les émotions et vivre avec elles pour tous. Ce livre est un guide pour comprendre les émotions et savoir les gérer et en faire une intelligence émotionnelle. 

Extrait  

En 2015, un film d’animation 1« Vice Versa » a fait son entrée au cinéma, le scenario présente une petite fille qui dans sa tête doit faire face à cinq émotions (joie, peur, colère, dégoût et tristesse), ce film met en scène la pluralité et la complexité des émotions humaines. Sur les moteurs de recherche en français, notamment Google, le terme « intelligence émotionnelle comptabilise 448 000 pages ». Les réseaux sociaux utilisent aussi les 1 « Vice versa », long métrage d’animation des studios Disney et de Pixar, réalisé par Pete Docter, 2015, en 2016 le film remporte l’oscar du meilleur film d’animation émoticônes pour illustrer ce que ressentent les individus, ce sont des figures en forme de tête qui représentent des émotions. Même au cœur des NTIC, il est possible d’accompagner ses commentaires de son humeur. D’ici à 2020, l’intelligence émotionnelle sera une compétence indispensable à développer pour évoluer dans une entreprise, un groupe ou dans le monde du travail en général. Au sein de nos sociétés occidentalisées, le travail se fonda sur des organisations et des pratiques rationalistes ne laissant aucune place à l’affect, d’autant plus que la plupart des paradigmes économiques reposaient sur le fait que les humains étaient des « homo economicus » capable de faire des choix raisonnés. La pensée néo classique a exclu de leurs analyses tout ce qui relève « du comportement social, du don, ou du sens de la justice ». C’est seulement à partir des années 70 que se créées une rupture dans le courant unique. En effet, des auteurs comme Daniel Kahneman et Amos Tversky ont mis en évidence dans des tests comportementaux réalisés par des étudiants « cobayes » que leurs utilités ne dépendaient pas uniquement de leurs richesses mais ils prenaient aussi en considération des éléments « irrationnels », ce qui tend a prouvé qu’il n’est pas possible de faire abstraction de ses émotions. Par exemple, dans un contexte professionnel, si un salarié n’est pas Daniel Kahneman (psychologue et économiste) et Amos Tversky, (psychologue), « l’attitude face aux risques », notamment dans les prises de décisions valorisé dans ses missions, il se peut qu’il ressente de la frustration ou de la colère, ce sont des comportements inévitables qui ne se contrôlent pas en principe, les individus ne peuvent pas les abandonner à la porte de l’entreprise et faire comme si elles n’existaient pas. L’origine du mot travail et sa polysémie vient du latin tripalium qui fut jadis, un instrument de torture à trois pieux, le travail est représenté comme une finalité tourmentée et enclin à de la souffrance.