Par Christian BEKALE
Montant récolté :
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On ne nait pas éducateur. Mais on le devient. C’est un cheminement qui vient de mes origines, culturelles, identitaires et éducatives. Et oui l’échec n’est pas une fin. Il peut être un début, pour un autre projet de vie ou professionnel. L’échec fait parti de la vie. Il faut pouvoir trouver les ressources nécessaires pour transformer ces moments, ces étapes difficiles, en une énergie positive, pour avancer et se retrouver. Et l’éducateur, de par son histoire, ses expériences, sa fonction, sa posture, a un rôle essentiel dans le processus de soin et de résilience de la personne. Dans l’équipe pluridisciplinaire, c’est une personne neutre, ni médical, ni psychologue, qui est capacité d’établir un lien de confiance, d’apporter des éléments pour appréhender la situation et répondre le plus efficient possible aux besoins. Ce livre est un encouragement à la vie et à une prise de conscience des difficultés des jeunes et des parents.
Je vous propose d'être acteur de la naissance de mon livre en m'aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
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J’ai pour origine le Gabon, j’y suis né et j’y ai grandi dans une famille aimante. Ayant un statut privilégié, j’ai eu accès très jeune à la culture française, notamment grâce à ma scolarisation dans la région du Pays basque et à Paris. Nous avons reçu une éducation traditionnelle, intergénérationnelle et marquée par la mixité culturelle. Nos parents nous ont inculqué des valeurs, des savoirs et l’amour de l’autre.
Très tôt, j’ai été sensible aux difficultés des plus démunis, en particulier des enfants, en mettant en place des activités de solidarité. C’est l’un des héritages de mes parents : donner avec le cœur et sans intérêt.
Depuis plus de 24 ans, je suis éducateur spécialisé. Ce livre représente l’expérience d’une vie professionnelle dans l’éducation spécialisée, avec différents publics, leurs difficultés et leurs besoins. C’est l’occasion d’échanger indirectement avec des professionnels sur ma pratique et d’obtenir un retour.
Nous faisons-nous les mêmes constats sur les difficultés de la jeunesse dans notre société ? Sur la montée en puissance des jeunes en pédopsychiatrie ? Sur la place de l’éducateur dans le processus de soin ? Sur les réponses ou les outils apportés à leurs besoins ?
Ce livre s’adresse également aux parents et aux proches, qui cherchent à mieux appréhender les difficultés de leurs enfants.
J'ai commencé sans diplôme, par de petits remplacements dans un foyer de l’Aide Sociale à l’Enfance. C’est ainsi que j’ai appris le métier sur le terrain, avec l’équipe pluridisciplinaire, les partenaires sociaux, les jeunes et les familles. Cet apprentissage n’a pas été de tout repos. Il y a eu des moments de doute et de remise en question. Mais je n’ai ni lâché, ni craqué. Ce fut long, difficile, mais très formateur.
Je me suis appuyé sur mes ressources, notamment familiales, pour en faire une force face aux obstacles de la vie. Convaincu de mon projet professionnel, j'ai franchi toutes les étapes : le concours, la formation et l’obtention du diplôme.
Ce livre n’est pas une revanche sur la vie, mais plutôt un témoignage de résilience face à la fatalité ou au destin. Rien n’est gravé dans le marbre. Si l’on a de l’écoute, de l’amour et un sens dans sa vie, on peut apprendre à s’aimer avec ses différences, ses qualités, ses défauts, et aimer la vie.
L’écoute et la parole sont des outils essentiels pour l’éducateur, afin d’accompagner la personne de l’ombre vers la lumière.
Aller à la rencontre d’un adolescent en souffrance n’est pas une tâche facile pour un éducateur, et encore moins pour l’ensemble de l’équipe pluridisciplinaire. Cependant, l’éducateur dispose de la formation et des outils nécessaires pour faciliter l’approche des adolescents. Il fait partie intégrante du processus de soin, tout en étant perçu par les adolescents comme une figure neutre, ni médicale, ni psychologique, ni pédopsychiatrique.
Selon le profil et la problématique de la personne, l’éducateur adopte une posture adaptée pour instaurer la rencontre et initier le dialogue. Lorsque l’adolescent accepte ma présence et l’échange, nous passons aux présentations, de manière réciproque. Je lui parle un peu de moi (sans pour autant lui raconter ma vie, mais en lui donnant des éléments auxquels il pourra s’identifier), ainsi que de mes missions au sein du service. L’adolescent peut alors en faire de même ou préférer que je pose des questions.
Parfois, l’humour, la répartie et l’écoute suffisent à engager une conversation et à aborder les difficultés. Cela peut se produire dès le premier ou le deuxième entretien. Pour d’autres adolescents, il faut davantage de temps, notamment ceux qui sont dans une opposition systématique. Dans ces cas, il est essentiel de doser notre présence, de ne pas les brusquer, de respecter leur besoin de solitude et d’attendre patiemment qu’ils viennent à moi d’eux-mêmes. Il est important de comprendre qu’ils ne connaissent pas encore le service ni les professionnels, et qu’ils ont besoin d’un temps d’adaptation. C’est pourquoi nous avançons par étapes, à leur rythme.
Par ailleurs, la prise d’un traitement peut parfois modifier l’humeur de l’adolescent, facilitant ainsi la rencontre et l’envie de participer à des activités.
L’ennui représente également un défi majeur. Certains patients ressentent le besoin d’occuper le vide, car l’inactivité peut provoquer un mal-être qui se traduit par des angoisses ou des idées noires. Cela est particulièrement vrai en dehors des heures d’activité, notamment le soir et les week-ends, où la situation devient plus délicate. Lorsque cela est possible, l’équipe soignante et les bénévoles prennent le relais, même si une présence constante est difficile à assurer.
Je pense que les moments de solitude sont parfois nécessaires pour que les adolescents puissent se recentrer sur eux-mêmes et amorcer un travail de résilience. Les visites des parents, des proches et des amis jouent également un rôle important dans ce processus d’accompagnement et de reconstruction.
Extrait non disponible.
Je vous invite à participer aux étapes de la naissance de mon livre dont l'objectif de préventes est de 990,00 €. Chaque prévente apportera sa pierre à la réalisation des maquettes, de la correction, de l’impression, de la promotion médias et de la diffusion en librairies. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, auteures, lecteurs, lectrices, amoureux et amoureuses des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité en bénéficiant d'une équipe de professionnels.
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