Je suis Laura Sanaju, une rêveuse qui transforme les cicatrices en chapitres.
J’écris des histoires où les cœurs brisés apprennent à battre à nouveau, même dans l’ombre.

Je suis une autrice passionnée par les romances sombres, les émotions à fleur de peau et les personnages brisés qui cherchent à se reconstruire.
À travers mes histoires, j’explore les zones grises de l’âme humaine, là où l’amour devient survie et où la lumière naît souvent de l’ombre.
Écrire, pour moi, c’est donner une voix aux silences et transformer la douleur en force.

Le Chef et la Captive est une dark romance psychologique qui explore les zones grises de l’âme humaine, là où la peur, le désir et la survie s’entremêlent dangereusement. Le roman aborde des thèmes forts comme la captivité, le traumatisme, la résilience féminine et la rédemption, à travers une relation troublante entre une jeune femme enlevée et le chef impitoyable qui détient sa vie entre ses mains.
Ce qui fait l’originalité de ce livre, c’est la profondeur émotionnelle des personnages, la tension constante entre ombre et lumière, et la frontière volontairement floue entre manipulation et sentiment réel. Le récit dérange, questionne, mais ne laisse jamais indifférent.
Soutenir ce projet, c’est donner une voix aux histoires qui osent tout dire, même ce qui dérange. Il s’adresse aux lectrices et aux lecteurs de new romance, de dark romance et de suspense romantique, amateurs d’univers intenses dans la veine de Penelope Douglas, Brittainy C. Cherry ou Anna Todd.
Ce roman ambitionne d’ouvrir un dialogue sur les formes d’amour qui naissent dans l’adversité — et sur la force de celles qui refusent de se briser.

Extrait

Je le regarde comme on observe un feu de forêt : trop proche pour fuir, trop fascinant pour détourner les yeux. Elijah s’approche encore, ses pas lourds résonnant sur le sol froid du repaire. Il ne dit rien. Il n’a pas besoin. Son regard parle pour lui — ce mélange de contrôle et de chaos, cette envie contenue, prête à exploser.

— Tu as peur de moi, murmure-t-il.
— Je te méprise.
— Ce n’est pas une réponse.

Je déteste la manière dont sa voix me traverse, comme une caresse brûlante sur une plaie ouverte. Je devrais crier, griffer, le repousser. Mais je reste là, figée, le souffle court, incapable de savoir si je veux fuir… ou comprendre ce qu’il me fait.

Il lève la main, lentement, comme s’il me laissait le temps de partir. Mais je ne bouge pas. Ses doigts frôlent ma mâchoire, et je déteste la manière dont ma peau frissonne. Ce n’est pas de la peur. Ce n’est plus que ça.

— Tu es différente, Riley.
— Et toi, tu es un monstre.
— Peut-être. Mais tu es à moi, désormais.

Mon cœur cogne, ma gorge se serre. Il ne m’a pas brisée, pas encore. Mais il a fissuré quelque chose. Et le pire… c’est que je ne suis plus certaine de vouloir recoller les morceaux.