Le Dernier Coup de Pinceau

Je suis âgée de 23 ans, passionnée par la lecture sous toutes ses formes, avec un attrait particulier pour le polar et l’art. Après des études en droit pénal, je poursuis actuellement un cursus en généalogie et histoire des familles. J’aime les intrigues complexes et les esprits torturés, ce qui m’a conduite naturellement à l’écriture de mon premier thriller.

Le Dernier Coup de Pinceau est un thriller artistique où l’art devient le fil conducteur d’une enquête haletante. Au croisement du polar et de la littérature artistique, le roman met en lumière la fragilité des artistes face aux rivalités, aux manipulations et aux passions dévastatrices. Son originalité réside dans l’association entre intrigue criminelle et univers esthétique, où chaque tableau et chaque coup de pinceau prennent une dimension presque symbolique. Ce projet mérite d’être soutenu, car il propose une lecture immersive qui séduira aussi bien les amateurs de polars que les passionnés d’art.

Le public visé est large : lecteurs de romans policiers, étudiants en art, amateurs de mystère et curieux en quête d’une enquête singulière. Inspiré par les grands maîtres du thriller, tout en portant une sensibilité personnelle, Le Dernier Coup de Pinceau ambitionne d’offrir une expérience où enquête et émotion se rejoignent dans une conclusion inoubliable.

Extrait

 

Les jours avaient passé, puis les mois. Le tumulte de l’affaire s’était peu à peu estompé, ne laissant derrière lui que des silences et des souvenirs. Pourtant, au cœur de la ville, un atelier d’artiste n’avait pas sombré dans l’oubli : l’atelier de Barbara. Toussaint avait pris la décision de le rouvrir, non seulement pour honorer sa mémoire, mais pour poursuivre ce qu’elle avait commencé. Il avait retrouvé le dernier tableau sur lequel Barbara travaillait avant sa mort : une esquisse inachevée, vibrante, mystérieuse. Chaque soir, il s’installait devant la toile, cherchant à comprendre ce qu’elle avait voulu exprimer. Il analysait chaque coup de pinceau, chaque nuance, jusqu’à ce que, peu à peu, la réponse s’impose à lui. Alors, il reprit son pinceau et acheva l’œuvre.

Et un jour, enfin, le tableau fut terminé. Il fut placé en vitrine, là où Barbara exposait ses plus belles pièces. Il attirait immédiatement l’œil, comme une signature invisible, un dernier murmure d’elle au monde. Une silhouette familière s’arrêta devant la galerie : César. Il observa le tableau en silence. C’était elle. Barbara s’était peinte, à demi dissimulée dans un jeu d’ombres et de lumière, le regard tourné vers un horizon inconnu. Un adieu, un secret, un espoir. Toussaint le rejoignit.

— Vous croyez qu’elle l’aurait aimé ? demanda-t-il doucement.
César sourit, les yeux brillants d’émotion.
— Elle l’aimait déjà.

Un dernier silence s’installa entre eux. Tout était dit. César posa une main sur l’épaule de Toussaint, puis s’éloigna lentement dans la rue du Bois d’Amour, laissant derrière lui le reflet de Barbara figé dans la vitrine. Toussaint resta là un instant, à contempler le tableau sous la lumière tamisée du soir. Puis, dans un souffle imperceptible, il murmura :
— C’était donc le dernier coup de pinceau.

La rue devint silencieuse. Seule, derrière la vitre, Barbara regardait encore l’horizon.