Les Amants du parc

Juriste de formation, j’ai longtemps travaillé dans le secteur de l’immobilier puis dans la restauration car c’est un secteur d’activité qui m’a toujours attiré, mais aussi par envie d’explorer de nouveaux horizons et toujours par goût du contact humain.
 Retraité depuis fin 2023 et passionné par tous les genres de littérature, je prends maintenant le temps d’écrire, de m’essayer à différents exercices et genres littéraires, de la poésie au roman policier en passant par le thriller, la S.F. et la nouvelle humoristique. Ecrire une envie de toujours…  Et toujours un réel plaisir.

Saint-Etienne, un matin pluvieux, un jogger court dans le parc de l’Europe lorsqu’il aperçoit sous les frondaisons d’un bouquet d’arbres le corps de deux personnes nues, pendues à une des branches.
Le commandant Louis Costa est chargé de l’enquête. Pour aboutir, il va devoir louvoyer dans le milieu très fermé de la bourgeoisie locale avec ses codes et ses passe-droits.
Une enquête déroutante et piégeuse, un puzzle à deux mille pièces que le groupe de Louis devra replacer une à une.        

Extrait du livre :  

     Quand ils sortirent de la voiture, il ne pleuvait presque plus. En ce début du mois de mai, il faisait encore assez froid ce matin-là, sensation exacerbée par l’humidité ambiante. Un grand silence régnait dans le parc seulement troublé par le bruit des gouttes d’eau tombant du feuillage des arbres. Une légère brume s’élevait du sol. Le ciel bas et la faible luminosité donnaient au parc une ambiance de toussaint, particulière, presque mystique. Enveloppés dans un cocon froid et humide, comme envoûtés, on aurait cru les deux policiers baignés dans un décor de film à la Cocteau type « La Belle et la Bête », le temps semblait figé.  Mais le charme fut rompu lorsqu’ils arrivèrent sur la scène de crime au détour d’un sentier. Les lieux grouillaient de techniciens de la police scientifique et de véhicules de police. Habillés des combinaisons EPI blanches règlementaires (éléments de protection individuelle), on aurait cru à une scène de film de science-fiction. Chacun s’affairait silencieusement.