Les cinq souffles du monde: l’équilibre des origines

Lecteur assidu de romans et conteur dans l'âme, Kevin utilise l'écriture de récits comme son principal mode d'expression. Il est mû par le désir de confronter ses lecteurs à la dualité complexe de notre monde. Kevin croit fermement en la puissance des mots pour engendrer la réflexion et initier une profonde remise en question.

L'Équilibre des Origines est une fresque de fantasy épique explorant la Dualité Cosmique et le fardeau de la rédemption. Le thème central interroge le prix de la survie lorsque l'Amour divin est brisé. L'originalité du roman est que le salut n'est pas militaire, mais existentiel : les héros doivent plaider pour une Seconde Chance, prouvant que l'Ombre est vitale à l'équilibre.

Nous nous adressons aux amateurs de Dark Fantasy et philosophique, qui apprécient la complexité morale. En participant à sa création, vous investissez dans un roman qui met l'amitié au centre de la crise cosmique. Notre aspiration est de créer une œuvre qui résonne avec nos propres doutes.

Votre soutien est la clé pour lancer ce roman qui promet de bouleverser les codes du genre. Rejoignez-nous pour donner vie à cette aventure vibrante.

Extrait  

Iris se tenait là. Immobile. Son souffle formant une brume dense dans l'air glacial. Son ombre palpitait sous elle comme une bête battant du cœur, vivante et sombre. Autour d'elle, la forêt se recroquevillait, les arbres hurlaient sans bruit, craquant sous le froid, s'effondrant dans des gerbes de cendre. Les oiseaux morts tombaient des branches, des flocons de plumes souillés.

Mais elle… elle souriait. Pas de joie. Pas de cruauté. Mais de certitude eschatologique. Elle comprenait. Elle était l'ombre. Pas une erreur. Une nécessité. Un retour. « Le monde a vécu trop longtemps dans l'illusion de la lumière. Il doit se souvenir de ce qu'il a refoulé. »

Et alors, dans un écho lointain, elle sentit quelque chose. Trois autres flammes, faibles, dissonantes, perdues dans le chaos, mais brûlantes d'une détermination tenace. Léo, Naya, Sohan. Ils étaient là. Quelque part. En mouvement. Des fragments d'eux-mêmes les protégeaient : le feu, l'air, la terre. Mais aucun d'eux ne portait ce que portait Iris : la mémoire de l'effondrement.

Elle ferma les yeux, encore. Et murmura dans un souffle glacé. « Ils viendront. Et je leur montrerai ce que c'est… d'oublier la véritable nature du Cercle. » Le vent hurlait. Pas comme une brise. Mais comme un cri arraché aux entrailles de la Terre elle-même. Sur une crête balayée par la neige et les cendres, trois silhouettes avançaient, pliées sous un poids invisible. Leurs capuches étaient lourdes, trempées de givre, et chaque pas était un acte de pure résilience.