Les nuages de l'amour

Je m'appelle Marie, j'ai 24 ans et je suis passionnée de lecture depuis ma plus tendre enfance. J'adore poser sur le papier les histoires qui hantent mes pensées.

Les différents thèmes du roman tournent autour de l'amour, l'amitié, la maladie et les secrets.

Sa particuliarité et son originalité viennent du fait que c'est un roman d'amour, qui aborde néanmoins des sujets durs et d'actualité, tels que la violence conjuguale, la notion d'emprise, ainsi que les effets néfastes de l'anxiété sur la santé physique et mentale. Les gens auraient de l'intérêt à participer à sa création car l'auteure a essayé de créer une histoire assez unique en son genre. Ce livre permettrait peut-être d'ouvrir les yeux à certaines personnes, et est porteur d'un message d'espoir, démontrant que même lorsque tout va mal, on peut déceler une lumière au bout du tunnel. Il s'adresse plutôt à un public de jeunes adultes et il est inspiré par l'envie de démontrer que ce genre de situation est malheureusement plus courante que ce que l'on pense...

Extrait

Depuis quand durait cette mascarade ? Je peinais à croire que l'on se soit joué de moi à ce point. J'ignorai ma voisine, puis courus vers la sortie, mon maquillage dégoulinant sur mon visage. Je devais faire peine à voir, mais je m'en tapais ; mon existence ressemblait à des montagnes russes. Dehors, les voix de Malcolm, Conor et Jules fusaient, encore lancés dans leur guerre stupide. J'avançais vers eux d’un pas sec et rapide, signalant au futur papa qu'il ferait mieux de rejoindre sa menteuse de femme. Jules ne répliqua rien, mais la flamme sombre qui tremblait dans ses iris me suffit à deviner qu'il était au courant d'absolument tout. Ils me décevaient tellement. Eux que je considérais comme mes amis, m'aidant à
échapper à un fiancé violent, voilà que j'apprenais à présent que derrière cette bonté se cachait un stratagème visant à me duper.
Malcolm continuait à insulter Conor qui peinait à garder son sang-froid. Était-il dans le coup lui aussi ? J’en tombais malade rien que de l’imaginer ! En plus, il commençait à pleuvoir, bousillant davantage mon maquillage. Inutile de m’observer dans une glace pour savoir que je ressemblais à un clown. Je soufflais bruyamment, peinant à garder le contrôle de la vague d'émotions violente qui me renversait.
Mon âme vidée de son essence, je m'interposais entre les deux hommes.
— Arrêtez, ou quelqu'un va finir par appeler les flics !
Conor ne fit pas le sourd face à mon état de détresse et obtempéra, tandis que Malcolm essayait une nouvelle fois de me ranger de son côté en balançant des arguments totalement stupides.
— Bordel Malcolm! Tu ne vois pas que tu te racontes des histoires ? Bien sûr qu'au début nous représentions le couple parfait, mais ça a changé. Tu as changé ! le blâmais-je en pointant mon index dans sa direction. Ensuite, les coups ont commencé et je suis restée, alors que j'aurais dit à n'importe quelle femme de fuir aussi loin que possible.
— Je suis désolée, Clélia, vraiment. Je te promets de ne plus recommencer si tu reviens, tenta-t-il, les gouttes de pluie commençant à tremper ses cheveux.
À une époque pas si lointaine, je me serais avancée vers lui, dégageant cette mèche intrépide qui cachait la profondeur de ses pupilles.