Par Jesse de Paris
Montant récolté :
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Je suis Jesse De Paris, autrice dont l’écriture se concentre sur les blessures intimes et les trajectoires de reconstruction.
Je puise mon inspiration dans les vies ordinaires, les silences familiaux et les instants de résilience qui révèlent la beauté de la vulnérabilité. J’ai écrit À Fleur de Peau pour donner voix aux douleurs souvent tues, tracer un chemin de guérison et rappeler que s’enfuir peut parfois être le premier pas vers une renaissance.
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Je vous propose d'être acteur de la naissance de mon livre en m'aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus en France (doms/toms inclus) ! Merci de votre soutien dans la réalisation de ce beau projet.
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Je suis Jesse De Paris, autrice, originaire de Marseille et vivant en Bretagne depuis plus de 20 ans. Âgée de 32 ans, passionnée de lecture, je suis mère de deux enfants et gérante d’une épicerie locale. Autrice de À Fleur de Peau, je signe une romance contemporaine à la première personne qui explore la douleur, la reconstruction et la renaissance de mes personnages avec une écriture intime.
Je présente À Fleur de Peau, l’histoire de Léa, une jeune femme brisée par une famille chaotique qui part pour Los Angeles afin de se reconstruire. Ce livre parle de blessures, de souvenirs et de la lente reconstruction après l’épreuve. Son originalité : une narration à la première personne où les flashbacks viennent remplacer petit à petit les pièces manquantes du puzzle. La rencontre avec Nolan donnent au récit une couleur particulière, la douleur devient partagée.
Participer à ce projet, c’est aider une histoire intime à voir le jour : vos retours, votre soutien ou vos idées feront vraiment la différence. Ce projet mise sur l’émotion authentique et la profondeur psychologique plutôt que sur les ressorts superficiels de la romance, offrant une lecture immersive et durable. Participer à sa création, c’est rejoindre le processus de naissance d’un récit intime Ce roman s’adresse à tous les lecteurs et lectrices de romance contemporaine et littérature d’émotion, mais aussi à tous ceux qui aiment les récits sensibles, immersifs et vrais. Le ton est simple, profond et proche du réel, pas de clichés, juste des personnages qui tentent de se relever. Je m’inspire de tout ce qui m’entoure, des petites vies de tous les jours, de Ma vie aussi, de mes lectures beaucoup et de la musique qui soigne et blesse à la fois.
Je crois que j’ai appris à me taire avant même d’apprendre à parler.
Chez moi, les mots ne servaient à rien. Ils ricochaient contre les murs comme des pierres jetées dans un puits sans fond. Ce n’était pas une maison, c’était un champ de mines. Et moi, j’étais la funambule, celle qui avançait sur la corde raide sans jamais tomber, parce que je n’avais pas le droit. Pas quand trois paires d’yeux innocents comptaient sur moi pour survivre à l’intérieur.
Mes petites sœurs. Trois bouts d’enfance oubliés dans le chaos. Lili, dix-sept ans, trop mature, trop fragile. Zoé, dix ans, la rêveuse, toujours un carnet de dessin entre les mains. Mia, sept ans, l’innocence incarnée, encore capable de croire que les monstres n’existent que sous les lits.
Mon père passait sa vie avec une bouteille à la main, le regard flou, les gestes imprécis. L’odeur de l’alcool s’incrustait dans les rideaux, dans les draps, dans ma gorge. Il buvait pour oublier, je suppose. Mais il n’a jamais oublié de crier. De cogner la table ou pire, le silence.
Ma mère, elle, c’était une tempête. Impossible à prévoir. Parfois, elle riait sans raison, d’un rire trop fort, trop aigu, qui me mettait mal à l’aise. Et parfois, elle s’éteignait comme une lampe qu’on aurait oubliée. Elle pouvait rester des heures allongée dans le noir, les yeux ouverts, la bouche close. Puis soudain, elle explosait.
En larmes, en cris, en reproches. Des mots tranchants qui me restaient sous la peau.
Je l’aimais. Dieu que je l’aimais. Mais elle me vidait.
Moi, j’étais Léa. Dix-neuf ans et une vie déjà trop lourde pour mes épaules. J’étais la seconde mère, la lumière dans leurs nuits, celle qui essuyait les larmes, faisait les devoirs, mentait à l’école pour couvrir les absences.
Et personne ne se préoccupait de moi.
Je n’existais que dans les gestes que je faisais pour les autres. J’étais un fantôme qui tenait la baraque.
Mais ce matin-là, j’ai choisi de partir.
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