Ce qui nous reste

Un Voyage de l'Esprit , je m’appelle Amady.
L'écriture est pour moi une manière de voyager à travers l'imaginaire et de partager des pensées, des histoires et des émotions. Mes textes, souvent inspirés par le dynamisme de la vie , explorent divers thèmes allant de la quête personnelle à la société contemporaine et principalement de Romance.

Le thème de ce livre :  Ce qui nous reste est bien plus qu’un livre : c’est un miroir tendu à celles et ceux qui, malgré les blessures, choisissent encore l’amour, la tendresse, la mémoire ou simplement la vie. C’est une ode discrète à la résilience, à ces petits bouts d’humanité que l’on ramasse après la tempête. Participer à sa création, c’est soutenir une voix qui veut faire écho à toutes les autres, celles qu’on entend peu, mais qui continuent de se battre avec grâce et pudeur.

Mon aspiration : Je veux offrir un livre qui ne cherche pas à fuir la douleur, mais à la transformer. Qui raconte que ce que l’on perd ne nous définit pas autant que ce que l’on choisit de reconstruire. J’écris pour tracer un chemin entre les silences, les recommencements, et les liens qui restent quand tout semble s’effondrer.

Mon public : Je m’adresse aux rêveurs fatigués, aux cœurs cabossés, à ceux qui ont aimé trop fort ou pas assez, à ceux qui ont tout perdu et qui cherchent encore ce qui vaut la peine d’être gardé. À toutes les personnes sensibles aux récits sincères, aux émotions brutes, aux chemins intérieurs. Ce livre est pour vous si vous aimez les histoires vraies, même quand elles sont inventées.

Extrait du livre : 

Il se souvenait encore du goût du chaos.
Kimi avait cette manière de tout faire vaciller autour d’elle. Elle entrait dans une pièce comme un orage d’été : trop belle, trop brillante, trop imprévisible. Et Micky, dans son besoin de sentir le monde brûler un peu, avait été immédiatement happé.
Ils s’étaient aimés avec la rage de ceux qui refusent l’équilibre. Des nuits entières à refaire le monde, à s’embrasser pour oublier les cris de la veille, à se déchirer pour mieux se recoller. Micky n’avait jamais su s’il la désirait ou s’il voulait disparaître en elle.
Kimi le connaissait par cœur, c’était bien là le piège. Elle savait trouver la faille et s’y glisser, comme l’eau sous une porte. Parfois, elle pleurait sans prévenir, s’excusait, lui murmurait qu’il était le seul à la comprendre. D’autres fois, elle disparaissait deux jours, revenait les yeux brillants d’histoires floues et de promesses vides.
Il croyait que c’était ça, l’amour. L’intensité. Le vertige. La dépendance camouflée en passion.
Jusqu’au jour où, au milieu d’une dispute de plus, il n’a plus reconnu sa propre voix. Il s’était vu, les poings serrés, le cœur vidé, et il avait compris : il n’aimait plus, il s’accrochait. À un fantôme. À une illusion. À la peur de rester seul.
Alors il était parti. Sans fracas. Juste une porte qui se referme un matin de pluie.