De New York à Nairobi

Née à Montpellier le 14 Novembre 1969, je traverse la vie comme on trace une fresque, d’une main ferme dans mon métier de cadre, d’une main libre dans l’art et l’écriture. Mes voyages nourrissent mes toiles et mes romans de couleurs et de mémoires. 

Ce roman raconte l’itinéraire bouleversant de Louise Schubert, une femme marquée par l’amour et la perte.  Passionnée et sensible, son parcours est celui d’une femme qui avance malgré les blessures, portée par l’espérance. 
L’originalité du roman réside dans ce voyage intérieur et géographique qui traverse trois continents – Europe, Afrique et Amérique – tout en mêlant quête intime et histoire familiale.
Ce livre s’adresse aux passionnés des récits de vie, aux amateurs de littérature de voyages, mais aussi à ceux que touche la thématique de l’adoption, de la filiation et du métissage culturel. Il aspire à offrir une histoire profondément humaine, porteuse d’émotion et d’espoir. 
 

Extrait du livre : 

Le lendemain matin, ils partirent avant l’aube pour un survol de la savane en montgolfière. Le temps s’annonçait beau et propice à cette aventure. Arrivés sur le lieu de décollage, il faisait encore nuit. Les flammes des bruleurs les éclairaient et peu à peu le ballon se gonflait. Lou avait peur du vide et appréhendait de monter dans le panier, mais avec la présence de Gabriel et Samuel, elle se sentait rassurée. Un autre couple d’européens était là, attendant le départ de la nacelle et allait embarquer avec eux.  
A l’horizon, le soleil se levait lentement sur les plaines vallonnées, le paysage était époustouflant et unique. Seule Dame Nature ne pouvait arriver à produire de si merveilleux tableaux.   Ce lever du soleil était encore plus beau que celui de la veille, la perspective était différente et la vue impressionnante. Les couleurs du ciel étaient orangées et jaune vif, c’était un moment fabuleux, un enchantement, tout cela dans un silence absolu, l’impression d’être au paradis. Ils surplombaient les immensités du Masaï Mara, une occasion exceptionnelle d’admirer tous ces troupeaux d’animaux qui se réveillaient doucement. 
Le kenyan qui pilotait la montgolfière fit ensuite descendre le ballon jusqu’à la cime des arbres, pour s’approcher d’un peu plus près de la faune sauvage, sans les déranger. Avec les jumelles, Lou aperçut un troupeau d’une dizaine de girafes avec leurs girafons qui marchaient en ligne, les uns derrière les autres. Plus loin, des lions buvaient au bord d’un ruisseau. Leur regard pouvait se porter vers n’importe quelle direction, il y avait des troupeaux partout, des gnous, des zèbres, des impalas qui gambadaient dans les herbes folles. Au fur et à mesure que le jour se levait, ils commençaient à entendre les chants des oiseaux et les cris des singes qui sautaient de branche en branche dans les plus hauts arbres.  
La montgolfière survolait tous les coins inaccessibles en 4X4, ces endroits où les animaux étaient et resteraient toujours les rois.