Par Esther Martinez
Montant récolté :
210,00 €
Objectif : 990,00 €
8 contributeurs
Vous pouvez soutenir ce projet en versant un montant libre et vous recevrez autant de contreparties correspondantes à ce versement.
Si vous souhaitez acheter une quantité précise de livres, merci d’indiquer un montant correspondant à la quantité voulue et de préciser cette quantité dans les commentaires de votre commande.
Les mots chahutent, s’entrechoquent et se brisent dans un vacarme infernal. Avant de se dissiper, ils s’entremêlent, s’emberlificotent en un chaos cérébral forçant au mutisme. Dans les années 60, en France, la dyslexie n’était pas reconnue et Esther devait faire avec. Avec les moqueries, le mépris ou pire, l’indifférence.
Un secret de famille et une photographie jaunie, la troubleront jusqu’à l’obsession. Cette photographie immortalisant trois visages aux regards malsains qu’ils arborent sans pudeur, et son histoire, feront surgir en elle un sentiment dévastateur.
--
Je vous propose d'être acteur de la naissance de mon livre en m'aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus en France (doms/toms inclus) ! Merci de votre soutien dans la réalisation de ce beau projet.
Votre paiement sera effectué en toute sécurité grâce à notre prestataire Stripe, qui vous garantit la fiabilité et la protection des données. Vos transactions sont chiffrées et vos informations bancaires restent confidentielles, vous offrant une expérience d’achat sereine et sécurisée.
Née en 1961 à Créteil (Val de Marne 94), J’ai grandi dans une cité prolétaire de Champigny sur Marne. En 1979, j’ai fait connaissance avec le travail à la chaine des usines de Joinville le pont (94) puis j’ai découvert l’univers de la fonction publique que j’ai intégré en 1983 en qualité de gestionnaire de collectivités territoriales. Aujourd’hui retraitée, je suis initiatrice échiquéenne dans des établissements scolaires.
Enfant du prolétariat et de la banlieue parisienne dont je me suis affranchie, j’ai suivi le chemin offert par mes mutations professionnelles, du Nord au sud de la France. Lors de ces quarante années de carrière itinérante, J’ai été marquée par bon nombre de personnes rencontrées, en commençant par ma propre famille et mes amis. Mêlant réalité et fiction, j’ai éprouvé le besoin de remonter le temps, de me livrer pudiquement et de peindre le portrait des rencontres qui m’ont façonnée.
Partagez avec Esther ce mea-culpa de pensées obscures à effet miroir. Admettez que les personnages dépeints vous ressemblent un peu. Remarquez qu’ils pourraient dévoiler que votre force est votre plus grande faiblesse et vos faiblesses, votre plus admirable valeur. A travers Effet funeste d’empathie, Esther vous emmène dans une lutte perpétuelle entre le bien et le mal. Ce roman vous rappelle que votre libre arbitre n’est qu’une illusion car souvent dicté par votre vécu. Esther vous invite à remonter le temps, dans les années 60, 70 et 80 et avec elle, affrontez vos démons passés et présents.
Amputée de la compréhension aisée du langage, même dans sa plus grande simplicité, on développe une qualité particulière, l’empathie mature. On n’entend pas les mots, qu’importe ! On les hume et les ressent comme on pourrait ressentir les vibrations d’un écho. Au plus fort de l’empathie, on devient « eux », ceux qui souffrent, ceux qui ont peur et tous les névrosés rencontrés. On ingère sans répit, leurs émotions, leur mal-être, leur détresse… Devenez Esther et avouez ce que vous auriez fait à sa place…
Dans ce secteur calme du Val de Marne, tous les gens se connaissaient. C’était un microcosme de personnes hétéroclites qui faisaient la société prolétaire de la banlieue parisienne, non loin de la Marne et de ses anciennes ginguettes. Le logement de la famille Gomez coiffait le bâtiment numéro 2 du square Léon Blum, en plein centre du quartier de la cité. Il offrait côté est, une vue imprenable sur le square pourvu de deux cours très partiellement boisées, et côté ouest, un horizon urbain jusqu’à la ville capitale et sa dame de fer.
De ce sommet, Esther, la plus jeune des filles Gomez, feignait régner sur ce quartier de banlieusards où les riverains bavards se croisaient au rythme des horaires de bus citadins. Elle raffolait des causeries des voisins dont les voix montaient jusqu’à sa chambre d’enfant. Elle n’avait qu’à tendre l’oreille, perchée sur la pointe de ses pieds, accoudée au rebord de la fenêtre et écouter. Ainsi, elle se gavait de l’activité bruyante des badauds. Elle répondait à cet écho urbain, par des chuchotements de phrases inaudibles en direction de cette population lilliputienne. De cette grande lucarne, elle aimait surtout regarder se succéder les saisons. Elle affectionnait particulièrement ressentir les vibrations du tonnerre venant de la ville capitale. Elle s’émerveillait devant le ciel cramoisi qui embrasait les soirs d’été, la Tour Effel, si petite, si lointaine au cœur de l’horizon. Esther avait cette envie irrésistible d’enjamber la fenêtre et de sauter dans le vide. Elle espérait pouvoir flotter au-dessus de la ville, dans ce ciel rouge, comme elle le faisait dans ses rêves récurrents. Et ainsi, elle toucherait du bout des ses doigts, la dame de fer.
Décrypter les mélodrames résonnant, du voisinage était aussi un de ses passes temps favoris. Dressée devant le grand miroir de sa chambre, elle singeait les scènes de colères, de jalousies, de joies et de peines, perçues de sa tour d’ivoire. Ses yeux se plissaient et s’arrondissaient, sa bouche se déformait pour simuler toutes les émotions ressenties sans jamais qu’aucun son ne sorte de ses lèvres, tel le grand Marceau dans son art. Pendant que les autres petites filles se déguisaient avec les vêtements de leur mère, avides de transformation de leur apparence, Esther se grimait de sentiments se nourrissant de sensations les plus extrêmes, procédant à une métamorphose mentale éphémère bien plus discrète.
Je vous invite à participer aux étapes de la naissance de mon livre dont l'objectif de préventes est de 990,00 €. Chaque prévente apportera sa pierre à la réalisation des maquettes, de la correction, de l’impression, de la promotion médias et de la diffusion en librairies. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, auteures, lecteurs, lectrices, amoureux et amoureuses des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité en bénéficiant d'une équipe de professionnels.
Apportez votre pierre à l'édifice
Apocalypse-en-Caux part d’une obsession qui m'anime : celle de notre vulnérabilité réelle face à des actes de sabotage coordonnés sur nos infrastructures critiques. En m’appuyant sur des documents publics, des rapports d’incidents (ASN, EDF...), et des...
L’inspecteur … est chargé d’une enquête visant à déjouer un attentat. Pour cela, il s’appuie sur une page disparue du carnet de Villard de Honnecourt. Ses recherches le conduisent à étudier l’architecture et l’histoire des cathédrales. Mon père travaillait...
Forgée par des épreuves personnelles et le combat de mon époux contre la maladie, j’ai appris à puiser dans la résilience. Le roman policier, mêlant suspense et profondeur humaine, s’est imposé comme le vecteur idéal pour porter mes convictions. Convaincue...
Mon livre parle d'une adolescente qui découvre un coffret dans une épave de bateau au large de l'île de Ré. A l’intérieur, une vieille photo jaunie, un bijou ancestral et un manuscrit défraîchi datant de l’an 1917 la transportent dans le passé méconnu...