LA MAGIE DES UNIVERS INTERNES

Consultante RH et ingénieure pédagogique, j’accompagne depuis plus de 15 ans, les organisations, les trajectoires humaines et les transformations intérieures. L’écriture est devenue pour moi, un espace où  il m’est possible d’observer ce qui se joue derrière les émotions, les héritages et ces passages silencieux qui façonnent une vie. Inspiré par les récits initiatiques qui m’accompagnent depuis l’adolescence, La Magie des Univers Internes est mon premier roman, né du désir de mettre en mots ces expériences, que beaucoup vivent, sans jamais oser les partager.

La Magie des Univers Internes raconte le moment où une adolescente commence à sentir que quelque chose en elle demande à être entendu. Le roman met en lumière ces sensations que beaucoup traversent sans oser en parler, les intuitions qui dérangent, les émotions qui débordent, les liens invisibles qui nous surprennent. Son originalité réside dans la manière d’ancrer ces ressentis dans le quotidien, avec simplicité et sensibilité.
Soutenir ce projet, c’est accompagner une histoire qui cherche à dire tout haut ce que beaucoup gardent pour eux. C’est encourager un roman qui parle de questionnements, de transitions et de ces moments où l’on apprend à mieux se connaître. Destiné aux adolescents comme aux adultes en quête de sens, ce récit s’inspire d’expériences réelles pour offrir une approche intime et profondément humaine. Mon souhait est que chacun y trouve un écho, même discret, à son propre monde intérieur.

Extrait du livre : 

“La porte s’ouvrira au dernier jour de ton enfance.”
Je suis restée figée, mes mains crispées sur mon stylo et le cœur tambourinant. Ce n’était pas le début d’un poème. Qu’est-ce que ça pouvait bien être ? Et c’était parti pour une longue série de questions sans réponses, jusqu’à ce que le professeur me ramène à la réalité.
— Louisa !! Merci de nous honorer de ta présence mais ta participation serait encore plus appréciée !!
S’il savait que son cours était d’un ennui mortel, je crois qu’il se serait abstenu de sa réflexion. Réflexion qui d’ailleurs n’a pas manqué de provoquer une hilarité générale.
Sans répondre à cette remarque, je fis mine de m’intéresser à ce qu’il racontait. Mais mon esprit s’est de nouveau focalisé sur ce que je venais d’écrire. J’espérais secrètement que le mystère lié au sens de cette phrase soit levé un jour.
Pour être honnête, tout cela commençait à m’inquiéter et je ne savais pas trop à qui, ni comment en parler.
En rentrant à la maison, je voulus en discuter avec ma mère. Mais elle s’était assoupie, épuisée par sa journée à l’hôpital.
J’errais dans le couloir, hésitant à frapper à sa porte. Finalement, je retournai dans ma chambre, ouvris mon carnet, et écrivis : “Je crois que je deviens folle. Ce que j’écris n’a aucun sens. Je ne dors presque plus. Et parfois, je vois des choses. Je ressens des choses bizarres. J’entends des personnes me parler alors que je suis seule. Et tout cela me fait peur, vraiment très peur”.
Après un temps d’arrêt, je relus ma page et la déchirai en miettes avant de la mettre à la poubelle dans un geste rageur.
Plutôt que de déranger ma mère, je rejoignis Eliah dans sa chambre pour la taquiner.