Par Renée Masson
Montant récolté :
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La Voix du Ressac raconte une passion amoureuse. La femme qui la vit écrit à son amant, retraçant sans pudeur les rencontres. Elle raconte aussi ses marches le long de la mer, et la leçon de stoïcisme que lui transmet l'océan.
Renée Masson a voulu explorer dans ce roman une version féminine de la passion. Elle s’ est également inspirée des paysages de la Californie du sud, où elle habite.
Je vous propose d'être acteur de la naissance de mon livre en m'aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus en France (doms/toms inclus) ! Merci de votre soutien dans la réalisation de ce beau projet.
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Renée Masson vit en Californie, où elle a enseigné la littérature française et la danse. Elle se consacre désormais à la défense de l’ environnement et à l'écriture.
Les thèmes de ce roman sont la passion amoureuse, l'écoute de la nature, le témoignage d'une destruction de celle-ci par l'urbanisation, et une leçon de stoïcisme transmise par la contemplation de la nature.
Il est original en ce qu'il propose une vision féminine de l'érotisme, et insère l'aventure passionnée dans une communication avec la nature. Il s'adresse à tous les publics à partir de l'adolescence, mais plus particulièrement aux femmes. Il s'adresse à tous ceux qui sont à l'écoute de leurs émotions et révèle une expérience de l'absolu atteinte à travers la passion.
Tu te lèves. Tu prends ma main. Tu ouvres la porte de ta chambre. Encore tendus tous les deux, étrangers. Etonnés de ce dénouement subi après l’interminable attente, le long tremblement préparatoire qui suivirent notre première rencontre ; immobilité de part et d’autre, moi vous guettant, vous observant, vous écoutant parler, parler sans cesse, assis à côté de moi, à des tables, dehors, dedans, votre visage se rapprochant du mien parfois, votre corps tout près quand nous nous levions, dangereusement près dans l’escalier désert où nous nous engagions ; moi me retenant, vous faisant passer le premier pour que nous ne soyons plus côte à côte, puis laissant s’écouler des semaines entières avant d’aller à un autre de ces rendez-vous donnés dans un parc ou à l’étage d’un café, pour parler, seulement parler. Laissant s’écouler et grossir le temps, jusqu’au rêve qui me révéla dans toute sa force invivable un désir encore jamais connu, seulement constaté auparavant, de manière exceptionnelle et mémorable, chez d’autres femmes.
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Tu m’écartes légèrement de toi. Tu me regardes. C’est la dernière fois aujourd’hui. Tu m’annonces ta décision par ces quelques mots. La dernière fois, toujours prévisible, toujours en suspens, annoncée depuis longtemps, dès le début, mais par moi jamais imaginée. La dernière fois, la séparation brutale et définitive sans ambages après le voile tiré sur nous, le voile qui nous enveloppait comme un cocon unique mais déjà sans doute préfigurait le linceul, la mort de notre aventure. Toi tu te sépares, tu romps le cordon sans transition. Tu rejettes le drap, ouvres le rideau, sors de scène.
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Et nous sommes toujours dans la première chambre, la chambre blanche au ventilateur monocorde, à la lumière filtrée par le rideau blanc. Et tu n’en finis pas, malgré les intervalles, les plages et les pages qu’il a fallu parcourir entre temps, malgré les mots qui ont redit les gestes qui ensuite ont retrouvé les mots, tu n’en finis pas d’écarter à nouveau ma robe, de m’ouvrir, de me traverser, de me maintenir contre un mur ou toute autre surface résistante et de m’y épuiser et t’y épuiser avec moi ; une vague après l’autre, de reprendre le même élan pour le mener à sa dissolution, dans une répétition inlassable, inflexible, même si elle varie ses attaques, ses broderies, ses écroulements. Et sitôt quittée je n’en finis pas de me remettre en marche vers toi, reculant dans le temps, dans l’espace, puis revenant sur mes pas dans une lente, très lente et imperceptible avancée.
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Je suis un jeune écrivain de 24 ans, d’origine savoyarde, ayant trouvé refuge dans la terre des canuts. En perpétuelle quête de sens et de combat, l’écriture et la politique sont mes oxygènes. La publication de ce livre, je la dois en grande partie...
Tombé dans la musique à l’âge de cinq ans, je suis violoniste, passionné d’art, d’écriture et de l’humain dans toutes ses nuances. La vie m’inspire, dans ce qu’elle a de fragile et d’intense, comme la poésie des mots et la musique des émotions. Ma sensibilité...
Après une existence passée en grande partie à Paris, j’ai quitté le rythme de la vie effréné de la capitale, pour le calme du Parc Naturel Régional de la Brenne. Je m’investis néanmoins dans les activités de diverses associations. À la campagne ou au...
Art-thérapeute et médiatrice artistique , j’ai trouvé dans l’écriture, depuis toute petite , un refuge, une forme d’exutoire. L’art de mettre en mots les maux qui, parfois me collent à la peau…mais également une manière de dire ce qui m’émerveille, me...