Le navire coule - où sont le capitaine et l'équipage ?

Devant les dérives de la France, mon cerveau s’est lancé dans un voyage sur une mer houleuse. La France est un grand navire qui a embarqué de nombreux passagers qui doivent normalement naviguer sur une mer calme, même si, au fil des saisons, ils peuvent traverser des vents tempétueux qui finissent par se calmer, mais ils ont embarqué depuis 2017, sur un navire qui prend l’eau et ils doivent écoper parce que le capitaine et tout l’équipage semblent avoir abandonné le bâtiment et les passagers. Ils sont absents, ne se manifestent que pour donner des coups de menton et tenter de montrer les muscles, mais n’envoient pas de SOS et surtout ne font pas grand-chose, voire rien, pour essayer de redresser la barre. Curieuse manière de tenir le gouvernail !

Les passagers se débrouillent comme ils peuvent, mais ils n’ont pas accès à la salle des machines, ni au pont de commandement. Il leur faut subir. On leur impose, en leur faisant peur, en les intimidant à force d’informations tronquées, en faisant taire et attaquant les « fortes têtes » ou les « prophètes » et en les traitant de complotistes. Un des objectifs, vieux comme le monde, fonctionne toujours ; c’est diviser pour mieux régner, selon Machiavel. Et comme par hasard, c’est un auteur qu’a étudié le capitaine.

Au fil des pages de cet essai, diverses situations sont soulignées et mises en avant pour, peut-être, ouvrir les yeux de ceux qui sont encore endormis….

Extrait

Le navire France est en perdition sur une mer agitée et, au loin les vents tempétueux grondent et la mer commence à se déchaîner. Plus rien ne semble contrôlable. A la barre c’est la panique, mais une fois encore le capitaine, qui a pourtant tout fait pour obtenir ce poste et y être reconduit même, est absent. Il se promène dans tous les pays du monde (ce qui nous coûte un « pognon de dingue » pour reprendre ses propres paroles), se ridiculise partout, nous ridiculise en prenant la parole sur tous les sujets, se prétendant expert en tout (ce qui signifie, en rien) et donne des leçons à la terre entière, et dans tous les domaines. Il semble s’imaginer que les radars des autres pays ne suivent pas la trajectoire du navire qui est à la dérive et être totalement imperméable à ses faits et gestes ainsi qu’à ses paroles. La situation est périlleuse, voire gravissime. Certains disent qu’il est minuit moins une pour tenter de redresser la barre, d’autres affirment haut et fort qu’il est malheureusement déjà trop tard. Nous allons tenter de dresser un bilan de cette situation tout aussi dramatique que chaotique, et vérifier si les canots et bouées de sauvetage seront plus efficaces que sur le tristement célèbre Titanic. 

Nous commencerons par les institutions qui existent pour garantir la démocratie de notre pays et son bon fonctionnement, puis nous aborderons les problèmes qui font la une des médias tous les jours, à savoir le trafic de drogues, les violences en tous genres, le harcèlement tant dans les écoles qu’au travail, les abus et tentatives d’escroqueries en tous genres par les assurances, les mutuelles santé devenues obligatoires, les banques, les sociétés de recouvrements, les caisses de retraite, etc. et la justice jugée souvent trop laxiste, aux ordres du gouvernement et indiscutablement à plusieurs vitesses. Et qui plus est, plus elle clame son indépendance et moins elle semble l’être en vérité.

Les institutions

Elles ont été fondées pour servir de garants de la démocratie et de garde-fou aussi, pour s’assurer de son bon fonctionnement, et les personnes qui y siègent sont des élus au suffrage républicain représentants du peuple. Puis on y a ajouté des commissions en tous genres, devant servir toutes sortes d’objectifs dont certains sont loin d’être transparents, au point qu’il y a même un terme pour désigner celles qui ne servent à rien d’autre qu’à assurer des rémunérations impressionnantes et à (re) caser certains amis envers lesquels il existe un sentiment de redevabilité, à savoir comités Théodule. Puis, cela ne suffisant pas pour assurer l’obtention de ce que le pouvoir souhaite, il a créé un Conseil d’État et un Conseil constitutionnel. Certes les appellations sonnent comme de sérieuses garanties, mais lorsqu’on se penche un peu sur la constitution de ces deux corps, on s’aperçoit qu’ils ne peuvent pas remplir pleinement, voire pas du tout, ce rôle puisque les hommes et les femmes y sont nommés pour « loyaux services » envers celui qui les nomme et leur assure un confortable pécule financier et d’autres avantages non négligeables, garantissant ainsi un retour de faveurs. L’indépendance ne saurait être envisagée dans ce cas. Après tout, les humains sont faillibles et très facilement flattés, ce qui les enchaîne à leurs bienfaiteurs. Parlons-nous bien là de la république ? du pays qui a fait la révolution pour « abolir les privilèges » ? C’est difficile à croire quand on constate toutes les dérives du système qui fonctionne trop souvent en ramant entre scandales divers et variés, réponses attendues à ceux qui sont au pouvoir et les saisissent de manière totalement hypocrite souvent pour arriver à leurs fins uniquement. La vanité, l’arrogance, la malhonnêteté voire la vulgarité se sont emparées des lieux de pouvoir. Une véritable honte !