Par Aymeric Leconte
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Bien que discret, j’ai une touche d’excentricité et comme Peter Pan je m’envole dès que possible pour le pays imaginaire. Fort heureusement, je sais aussi garder un orteil sur terre. Mon inspiration provient de la fantasy sous toutes ses formes et de l’histoire. J’écris pour me libérer l’esprit de toutes les idées qui y tourbillonnent, leur donner une vie, un sens et des mots. Je construis un univers pour m’évader, me challenger, m’amuser, développer ma créativité et mes connaissances, mais aussi pour partager, faire rire et laisser une trace de mon passage.
Je vous propose d'être acteur et actrice de la naissance de mon livre en m'aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
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J’ai grandi avec les Harry Potter et ai même fêté son anniversaire plusieurs fois. Je fais du théâtre comique en amateur car j’aime me glisser dans la peau de personnage et transmettre des émotions. Souvent la tête dans les nuages, quand je ne médite pas, je pense à la meilleure façon de coiffer ma moustache.
Cette histoire s’adresse à un public adolescent et jeune adulte. Elle raconte la rencontre de deux mondes opposés, l’un excessivement pauvre et l’autre excessivement riche, à travers une aventure princière fantaisiste sur un fond de romance et de magie. J’explore avec ce livre la thématique des contes de fées d’une façon humoristique et décalée. Pour ce faire, j’ai volontairement exagéré mes propos sur le caractère rustique du royaume de Pèque, basé sur les clichés du moyen-âge et de la renaissance, et le caractère flamboyant du royaume de Midîle inspiré de la cour de Versailles. Ce récit, dans un esprit léger, se veut caricatural, sobrement absurde et touchant. Les inspirations sont multiples, mais s’il y a une influence plus prononcée, ce serait celle de Terry Pratchett dont j’admire particulièrement l’inépuisable imagination. Ce roman est unitaire. Il s’inscrit néanmoins dans une série de plusieurs livres que je compte écrire, tous unitaires, dont les scénarios se dérouleront dans le même univers à des époques différentes. Certains personnages pourront être amené à se croiser.
Le seul fait notoire qui se produisit dans la terriblement longue et ennuyeuse histoire sans histoire du royaume fut l’arrivée, par un beau jour de printemps d’un étranger. Dans un village reculé, la venue d’un inconnu était toujours un événement, et l’émoi que celui-ci provoqua en entrant à Ploucville où le concept même d’étranger n’en était qu’à ses prémices fut considérable. Vêtu d’une simple cape de voyage, le comble du luxe comparé à l’éternelle mode locale des vieilles tuniques en peaux de bêtes réutilisées au fil des générations, il conduisait une charrette bâchée tirée par un bel animal. Gris, court sur pattes avec de longues oreilles pointues et une crinière à ras, cet âne des plus banals parut, à côté des poneys rachitiques de Pèque, comme un noble destrier. De nature prudente, il s’engagea dans la rue du tout à l’égout en zigzaguant avec brio entre les immondices, ce qui ne manqua pas d’impressionner. Bientôt, tous les ploucvilliens, attirés par cet événement, affluèrent et formèrent un cortège jusqu’aux portes du château. Il y fut accueilli par le roi, levé au saut du lit en cette fin de matinée. Étonné de toute cette activité, il toisa le nouveau venu de la tête aux pieds et resta pantois devant tant de prestance. Lorsque ce dernier releva sa capuche, il dévoila un visage carré aux yeux gris-vert sous une chevelure blonde grisonnante. Il détonait en tout point avec la population locale. Là où les péquenauds avaient la peau rugueuse et tannée par le soleil, la sienne était lisse et pâle. Là où les pèquenauds avaient des cheveux emmêlés en batailles et des barbes difformes et broussailleuses, les siens étaient parfaitement tirés vers l’arrière et il était rasé de près. Là où les péquenauds puaient le bouc, il sentait un délicieux parfum de musc et d’ambre. L’homme s’avança, sur les tapis rapiécés d’un pas assuré, laissant apparaître sous sa cape une chemise d’un blanc de lin sans plis, et inclina sa tête en signe de respect.
Je vous invite à participer aux étapes de la naissance de mon livre dont l'objectif de préventes est de 990,00 €. Chaque prévente apportera sa pierre à la réalisation des maquettes, de la correction, de l’impression, de la promotion médias et de la diffusion en librairies. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, auteures, lecteurs, lectrices, amoureux et amoureuses des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité en bénéficiant d'une équipe de professionnels.
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