Le refus de coucher du soleil en pays Balante

Nicolas Mané est né à Ziguinchor province sud du sénégal la (casamance).Très tôt orphelin,de mère; peut-être , cette situation qui lui conférait d’emblé les caractères bien trempés ou chauds, d’un vrai Alanté. Il était aimé par tous et protégé surtout par son père. Cet entourage trop rapproché, l’avait poussé à se demander qui l’avait vraiment élevé.malgré la présence constante de sa grand-mère, pour lui,tout le village participait à son éducation.la curiosité, était une faim permanente de son existence.A travers, ce premier volume, il réussit à mettre en écrit; tout ce qu’il entendait de la bouche de sa sage grand-mère, des villageois et plus tardà l’école des mensenges racontés par les enfants des porteurs de “Mgnaké”la peste, sur l’homme noir (africain). Qu’il dénonce avec vigueur et essaie de restituer la vérité par la déconstruction. Comment continuer accepter d’être civilisé par :des barbars, des pilleurs, des voleurs, des méchants, des inventeurs des guerres de toutes sortes….et enfin à un ignorant.

Ce livre retrace les origines d’un peuple d’Afrique de l’Ouest en prenant les Balantes pour fil conducteur : leurs départs, leurs pérégrinations, leurs rencontres et leur dispersion à travers le continent. Il aborde l’histoire, les coutumes, les structures sociales, les droits (civils et pénaux) et les échanges avec d’autres peuples, afin de restituer aux jeunes Balantes—et à leurs voisins—une histoire trop souvent confisquée. Pensé pour toutes et tous, et en particulier pour les Balantes de Guinée-Bissau, du Sénégal, de Gambie et de la diaspora, l’ouvrage ambitionne d’être traduit en portugais et en anglais. S’il trouve son public, je poursuivrai ce travail de collecte et de transmission des faits entendus et vécus au cœur de la société balante—et plus largement africaine.

Extrait du livre : 

Enfin, la veillée pouvait commencer, oreilles tendues, l’imagination enflammée, nous nous assîmes en demi-cercleautour de grand -mère.elle nous fît comprendre que l’histoire du roi de Kaamboétait bien entendu interssante, mais que  celle de l’Ethnie Balante l’était davantage. Nous acquiesçâmes de la tête.elle reprit alors:le changement du monde en négatif depuis la rencontre les Africains et les occidentaux fît que nos ancêtres nous transmettaient dans leur habitationautour des concessions, aux bords des rizières et d’autre endroits comme sous des grands fromagers.