Le Temps d’Aimer

Je m’appelle Ornella Belfiore et je suis passionnée par les émotions et la beauté des instants fragiles. À travers mon écriture, j’explore les liens entre l’amour, le temps et la vie. Le Temps d’aimer est mon premier roman, une ode à l’amour plus fort que la mort.

Le Temps d’aimer est une histoire d’amour fantastique ancrée dans le monde réel. À travers des personnages confrontés à la fragilité de la vie, j’explore la puissance des liens amoureux et la manière dont les sentiments évoluent avec le temps. Ce roman sensible et poétique aborde la perte, le souvenir et la résilience, tout en célébrant la beauté du présent.

Son originalité réside dans la rencontre entre le réalisme des émotions humaines et une touche de merveilleux qui transcende la mort. J’ai écrit ce récit pour émouvoir, apaiser et rappeler aux lecteurs qu’il faut savourer chaque instant, aimer sans retenue et croire que certaines histoires ne s’éteignent jamais. Ce projet s’adresse à toutes celles et ceux qui apprécient les récits profonds, intenses et porteurs d’espoir, et qui souhaitent se laisser toucher par la force de l’amour éternel.

Extrait  

- Si tu pouvais garder un seul souvenir toute ta vie, lui demandai-je, la gorge nouée, ce serait lequel ?

Il réfléchit un instant, ses yeux fixés sur l’horizon où le soleil commençait à disparaître.

- Probablement le moment où j’ai joué pour la première fois devant un public. J’avais douze ans. Mes mains tremblaient tellement que je croyais ne pas pouvoir poser un doigt sur les touches. Et puis j’ai commencé à jouer, et tout a disparu - la peur, le public, même moi. Il ne restait plus que la musique.

Je hochais la tête, incapable de parler. C’était tellement lui- se perdre dans quelque chose de plus grand que lui- même.

- Et toi ? me demanda-t-il en tournant son visage vers moi.

« Ce moment précis », pensai-je.

« Cet instant exact où la lumière dorée illumine ton visage et où tu es encore là, respirant à mes côtés ».

- Je crois que je n’ai pas encore vécu mon souvenir préféré, mentis-je.

Une façon de lui dire qu’il me manquerait des moments essentiels de ma vie, sans qu’il puisse le comprendre. Le soleil touchait maintenant l’horizon, son disque orange s’aplatissant légèrement. J’avais toujours trouvé fascinant que sa disparition s’accélère à la fin, comme si le temps lui-même changeait de rythme.

- Elias, commençai-je, choisissant soigneusement mes mots. Tu crois qu’on peut aimer quelqu’un assez fort pour que ça transcende…tout le reste ?

- Tout le reste comme quoi ? demanda-t-il intrigué.

- Le temps. L’absence. La distance.

Il réfléchit un moment, son pouce traçant de petits cercles sur mon épaule.

- Je crois que l’amour est la seule chose qui défie vraiment le temps, répondit-il finalement. La preuve, c’est qu’on peut aimer des gens qu’on n’a jamais rencontrés-à travers leur musique, leurs écrits, leur art. Et ils sont parfois morts depuis des siècles.

Une larme roula sur ma joue, que j’essuyai rapidement avant qu’il ne la voie.