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Journaliste, essayiste et critique littéraire reconnu pour sa plume acérée et son regard sans concession sur le monde des lettres contemporaines, Frédéric Grolleau a tracé un chemin singulier dans le paysage littéraire francophone. Fondateur de plusieurs revues culturelles et auteur d’essais percutants, il s’est souvent attaché à explorer la frontière mouvante entre esthétique, morale et engagement, n’hésitant jamais à bousculer les certitudes établies.
Martin Filhou et Nicole Lemmal, figures improbables d’un monde littéraire en plein délire, incarnent l’univers clos d’une maison d’édition où s’entrechoquent ego, calculs financiers et illusions de grandeur.
Dans cette satire féroce, l’édition devient champ de bataille : un vieil expert en comptes reconverti en arbitre du bon goût impose sa dictature capricieuse tandis que les auteurs, éditeurs et lecteurs s’égarent dans un chaos jubilatoire.
Entre farce absurde et critique acerbe des vanités culturelles, ce roman explore les dérives d’un milieu où la littérature se débat, étouffée par la folie de ses gardiens autoproclamés.
Privé des miens, de mes biens, de ma vie d’avant, que (me) reste-t-il ? L’infime pouvoir, ténu mais tenace, de décrire ce que l’on ne note généralement pas, ce qui ne se remarque pas, ce qui n’a pas d’importance : ce qui se passe quand il ne se passe rien, « sinon du temps, des gens, des voitures et des nuages », comme le remarquait Georges Perec, ce membre de l’Oulipo, auteur d’une Tentative d’épuisement d’un lieu parisien effectuée entre le 18 et le 20 octobre 1974, place Saint-Sulpice (Christian Bourgois, 1982). Perec décrit les choses de la place Saint-Sulpice qui, non décrites, non inventoriées, non photographiées, non racontées ou recensées, restent. Ces petites choses, ces bribes de conversations, ces instants éphémères qui sont la trame de l’infra-ordinaire. Un inventaire poétique que je renouvelle ici-même, dans ce lieu par excellence, la prison, où il ne se passe rien. Martin Filhou et Nicole Lemmal m’ont certes épuisé, m’ont amené là où je suis, là d’où je vous parle. Mais eux, les dévoyeurs de mots, les avorteurs de voix narratives naissantes n’ont pas su faire taire le sujet qui s’exprime en moi. Mon échec aux yeux des autres, mon échouement ici, est ma plus belle victoire.
Car je suis là pour avoir écrit. Pour avoir transmué l’expérience traumatique d’un groupe en un livre dont le sens commun pourra s’emparer. Ce n’est que sur, dans, les pages que je me suis délité, le cédant à cet épuisement solennel qu’est l’écriture. Si j’ai été esclave de quelqu’un, ce n’est pas de la dictature littéraire d’un gâteux richissime qui se croyait arbitre du bon goût parce qu’il fut un jour expert en livres de comptes. Je n’ai obéi qu’à moi-même, sujet réactif et résistant. Sub-jectum : ce qui, placé, jeté en dessous, soutient l’édifice, devient support du langage, condition de possibilité d’une action, dit l’étymologie. Toutes proportions gardées, à l’instar d’un Christian Bobin dans L’Epuisement (Le Temps qu’il fait, 1994), « quelque chose a eu lieu » en moi, qui m’a poussé à accoucher du sujet que j’étais. Non pas un indicible comme celui qui effleure le poète dans son enfance mais un aveuglement forcé par lequel la lumière est advenue. Car je suis celui qui a tourné en ridicule Martin Filhou et sa femme putassière, princes désormais déposés des Lettres.
Ces tenants de la mondialisation d’un modèle unique de société égoïste qui ne peut susciter que la perte démographique et l’anéantissement moral de l’espèce humaine. Folle expansion de la mondialisation néolibérale, modèle unique de société qui prend possession de la planète mais qui a son talon d’Achille dans l’inversion des courbes démographiques. Filhou et Lemmal ne donneraient pas tort au philosophe Christian Godin (La Fin de l’humanité, Champ Vallon, collection » L’esprit libre « , 2003) pour lequel, si l’humanité est en train de disparaître, c’est parce qu’elle le veut bien : c’est parce qu’elle n’a plus d’image de soi à défendre qui soit susceptible de la maintenir dans son accomplissement éthique et politique.
Pour Godin en effet, il ne faut pas chercher la fin du monde humain au dehors de lui-même, dans des événements fortuits, mais à l’intérieur, dans le développement de l’histoire : » La fin la plus probable de l’humanité tient dans son épuisement » : l’épuisement de sa puissance, car mortalité et natalité ne doivent pas être comprises « au sens démographique habituel mais au sens ontologique de pouvoir-mourir et pouvoir-naître ».
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