Les jours sans Lumière

Jeune écrivaine passionnée dont l’univers mêle émotions profondes et imaginaire poétique.

Le thème central de ce livre est la  quête de soi à travers les blessures, les silences et les liens invisibles qui nous façonnent. Il explore des émotions universelles  le manque, le désir d'appartenance, la résilience à travers une narration intime et sensible. Son originalité réside dans la forme hybride entre récit introspectif et fragments poétiques, entre fiction et réalité, où chaque mot est choisi comme une respiration. Ce livre ne raconte pas seulement une histoire : il invite à ressentir, à se reconnaître, à faire un pas vers soi. Participer à sa création, c’est soutenir une voix sincère, une parole qui cherche à toucher sans bruit, mais en profondeur. C’est croire que la littérature peut encore rapprocher, consoler, éveiller. Il s’adresse à un public sensible aux récits humains à celles et ceux qui aiment les textes vrais, nuancés, portés par une écriture qui ne triche pas. Il s’adresse aussi à celles et ceux qui ont parfois eu du mal à mettre des mots sur ce qu’ils ont vécu.Ses inspirations sont multiples : la littérature intime, mais aussi la musique,les détails minuscules du quotidien. Quant à ses aspirations : toucher, apaiser, éveiller des échos chez les lecteurs et lectrices, et créer un espace de résonance, plutôt qu’un simple récit linéaire.

Extrait du livre : 

Il y a des choses qu'on ne dit pas. Des silences qu'on habite parce qu'ils sont plus sûrs que les mots. Ce que les autres voient un sourire, une réponse rapide, une apparence calme n'est souvent qu'une façade soigneusement entretenue. Mais derrière, il y a tout ce qui palpite en secret. Ce que personne ne voit, c’est ce regard qu’elle baisse un peu trop vite, ce souffle qu’elle retient quand on la surprend dans ses pensées. C’est la tension dans ses mains quand elle les croise, les nuits où elle ne dort pas vraiment, juste assez pour faire croire que tout va bien. C’est cette peur qui s’infiltre, lente et discrète, comme un brouillard invisible. Personne ne remarque l’effort que ça prend, chaque matin, de se lever et d’affronter le monde. Ce monde qui ne s’interroge pas. Qui prend pour acquis ce qu’on montre. Parce que c’est plus simple ainsi.

Il y a une guerre silencieuse dans son cœur. Un tumulte qu’elle a appris à dissimuler derrière des gestes mécaniques, derrière des phrases toutes faites. Et parfois, elle se demande si quelqu’un verra un jour au-delà. Si quelqu’un osera demander : « Est-ce que ça va, vraiment ? » et restera pour entendre la vérité.

Ce que personne ne voit, c’est peut-être ce qu’il y a de plus vrai.