Par Léopaul Faolán
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Et si, au XIIIe siècle, un groupe de femmes courageuses avaient décidé de reprendre en main la destinée qui leur avait été confisquée ? Une uchronie disruptive, et pourquoi pas… écoféministe ? Un roman pour les ados férus d’aventure, d’histoire, d’originalité… bref, qui cherchent à sortir des sentiers battus.
Quand un rêve interrompu un matin reprend au soir là où il s’est arrêté la nuit précédente, il y a de quoi être étonné. Lorsque le phénomène se répète nuit après nuit sur une longue période au point de devenir un rêve éveillé… alors, peut-être, y a-t-il matière à roman. Enseignant, linguiste, documentaliste, directeur d’une collection pédagogique, grand lecteur ayant travaillé avec de jeunes adultes et leur ayant procuré quantité d’ouvrages allant de la BD à la littéraire classique en passant par la littérature jeunesse, un matin différent des autres, j’ai décidé de tenter le passage de l’écrit linguistique ou pédagogique à la fiction flirtant avec la fantasy.
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Léopaul Faolán est professeur de FLE et directeur de la collection Nouvelles pédagogies aux éditions L’Harmattan.
Ancien enseignant dans un prestigieux établissement parisien et à l’Université Paris 12, il a également exercé comme formateur dans d’autres structures du rectorat.
XIIIe siècle. De retour dans leur village, Marion et ses sœurs découvrent celui-ci en flamme. Hormis quelques fillettes, il n’y a plus âme qui vive. Forcées de se réfugier au cœur de la sombre forêt, les jeunes filles arriveront-elles à survivre ? Sauront-elles se défendre contre de dangereux adversaires ?
Eté 1233
Abrutis par les premières chaleurs du printemps, les gardes n’avaient prêté aucune attention à la ribaude1 qui se dirigeait vers les portes du château d’un pas alerte. Ce ne fut que lorsqu’elle posa le pied sur le pont-levis qu’un sergent d’armes la remarqua.
— Halte-là ! Où crois-tu aller ainsi la rouquine ? lui cria-t-il de loin sans se lever de son tabouret.
Les hommes d’armes levèrent le nez. Sans ralentir l’allure, la jeune femme franchit le pont-levis. Elle se préparait à s’engager sous la barbacane2 lorsque les hommes d’armes se redressèrent et lui barrèrent le passage de leur guisarme3. À l’ombre derrière eux, le sergent avait froncé les sourcils et ouvrait à nouveau la bouche, mais il n’eut pas l’occasion de parler. Se lançant au sol mains en avant, la jouvencelle fit une roue parfaite, heurta les guisarmes et fit vaciller les gardes qui perdirent qui son arme qui son casque. Sa robe et ses cheveux voltigeant dans les airs, elle termina sa pirouette devant le sergent qui se levait et ficha son genou entre les jambes du vétéran4. Tandis que celui-ci se pliait de douleur, elle se retourna d’un seul élan face aux deux soldats, écrasant le crâne du premier entre ses poings serrés en même temps qu’elle décochait un violent coup de pied dans le ventre du second.
Alertés par le fracas des corps s’effondrant au sol, une poignée de gardes qui s’entraînaient dans la cour se retournèrent. Ils restèrent figés de stupeur en voyant sortir de l’ombre une espèce de diablesse auburn arborant un sourire narquois. Le temps qu’ils se ressaisissent, celle-ci avait enchaîné deux saltos et se trouvait au milieu du cercle d’hommes d’armes. Le premier fut cueilli par un coup de tête magistral en pleine mâchoire, le second par un coup de pied à l’aine. La jeune femme jaugea rapidement la situation de son regard vif. Lorsqu’enfin revenus de leur surprise les autres soldats tentèrent de s’approcher, elle avait déjà choisi ses victimes. Ils s’écroulèrent un à un en se tenant la cheville ou le genou dans des cris de douleur. Il n’en resta bientôt plus que quatre debout. D’une roulade avant, la rouquine se retrouva allongée aux pieds des deux plus proches qu’elle faucha d’un ample ciseau de jambes. Ils n’eurent pas le temps de se relever qu’un poing écrasait la gorge de l’un tandis que deux doigts s’enfonçaient dans les yeux de l’autre. Un saut périlleux arrière qu’elle termina sur les mains amena alors la diablesse à portée des deux derniers qui se tenaient maintenant à l’écart. Ils optèrent prudemment pour la fuite en vociférant « Alarme ! ». Hurlements bien inutiles tant le raffut avait attiré l’attention de tous, des remparts au donjon. Le tout n’avait duré que le temps de réciter un patenôtre.
Printemps 1225
C’était à la fin de l’hiver, après la fonte des neiges et alors que les jonquilles étaient déjà épanouies, que survint l’incident. Tout se passait pour le mieux au campement. Après un dégel tardif, on avait ralenti le rythme des entraînements et on commençait à préparer la terre pour les plantations à venir. Le bassin de carpes était quasiment vide de poissons et les vivres commençaient à s’épuiser, les truites avaient fui la rivière et il fallait songer à trouver de nouvelles ressources. Un brouhaha attira l’attention de Marion et de Maud. Se tournant vers l’autre bout du camp, elles virent Suzon, essoufflée, en grande conversation avec Blandine et sa sœur. Milo, le loup de Suzon, tournait autour d’elles, communiquant sa nervosité à Eudes et Conry, les loups des deux jeunes sœurs. Elles abandonnèrent pelle et seau pour aller s’enquérir du problème.
— Je te croyais à la chasse avec Martine ma Sussu.
(...)
Lucile regarda Marion rejoindre les autres, frissonna à nouveau, puis la suivit. La suite se déroula en silence, rapidement. Les plus âgées enserrèrent leur poitrine dans une large bande de tissu qui la comprima afin de ne pas être gênées. Toutes avaient ôté leur robe et se revêtaient de leur tenue d’entraînement : chausses, souliers souples pour certaines, tenue ajustée. Puis elles se saisirent de leurs armes, bâtons, couteaux, haches. Suzon se chargea de l’épée de Jeanne, qui n’en avait pas eu l’utilité pour aller chasser. Les chasseuses étaient déjà en tenue masculine et Mathilde avait déjà la dague sur elle. Arthur, sentant la tension qui régnait autour de lui, s’était mis à bouger en tous sens, prêt à de l’exercice, mais on décida de le laisser. Il n’aurait pas servi à grand-chose dans les bois, sauf à les faire repérer par ses hennissements. Lorsque chacune fut prête, Marion saisit les foulards suspendus à une patère et dit quelques mots à Suzon qui, à regret, se tourna vers Milo.
— Surveille le camp, mon loup. Tu comprends ? Surveille.
Le gardien désigné du domaine s’assit, l’air dépité. Il inclina la tête en signe d’incompréhension avant de s’allonger en soupirant, résigné, devant la porte de la cahute. La pénombre gagnait déjà le sous-bois lorsqu’elles atteignirent les roches noires, les loups marchant à leur côté. Bien avant d’y arriver, elles entendirent raisonner les cris rauques et les rires gras des soudards qui s’interpellaient gaiement. Ils ne voyaient pas la nécessité d’être discrets tant ils se sentaient à l’abri dans la forêt touffue. Martine, qui les guettait, vint à la rencontre des renforts et, sans un mot, leur désigna deux taches immobiles allongées côte à côte dans les feuilles en décomposition : Jeanne et Mathilde. Se courbant pour se faire plus petite, elle se dirigea vers elles en faisant signe à la petite escouade d’en faire autant. Les premiers bourgeons ne les protégeaient pas suffisamment d’éventuels regards. Elles la suivirent lentement afin de faire attention à l’endroit où elles posaient les pieds. L’odeur âcre d’un feu de bois vert et humide leur chatouilla les narines. Laissant les loups regroupés à l’écart, elles parcoururent les dernières toises en rampant, insensibles aux piqûres des bogues de châtaignes.
Marion et Maud vinrent se serrer de part et d’autre de Mathilde et, par-dessus la petite butte qui les protégeait, risquèrent un bref coup d’œil dans la large cuvette dépourvue d’arbre. Le reste de la troupe se réfugia derrière un rocher. En contrebas, quatre tentes primitives, faites de bâches usées jetées sur des branches, constituaient un vague campement autour d’un feu qui dégageait d’épaisses volutes de fumée.
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Je m’inspire de ce qui m’entoure : les gens, les émotions, les petites choses du quotidien, les séries. Je veux laisser mon imagination parler, laisser mes pensées se poser au bout de mes doigts, laisser mes émotions éclater, laisser mon cœur retentir...
Je tente, dans ce roman, d’explorer les contradictions humaines et les problèmes profonds liés à l’identité. Ce roman s’adresse à un lectorat s’intéressant à la noirceur mêlée de spiritualité, ainsi qu’aux questions existentielles et sociétales. Mes...
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Écrivaine en région parisienne, je m’intéresse aux histoires intérieures, à ces souffrances silencieuses qui traversent les générations. Mon travail s’inspire des racines, visibles ou oubliées, et de la capacité humaine à se relever. Ce livre est né...