Par Maya Davinia et Gabriel Lumière
Montant récolté :
43,00 €
Objectif : 990,00 €
2 contributeurs
Vous pouvez soutenir ce projet en versant un montant libre et vous recevrez autant de contreparties correspondantes à ce versement.
Si vous souhaitez acheter une quantité précise de livres, merci d’indiquer un montant correspondant à la quantité voulue et de préciser cette quantité dans les commentaires de votre commande.
Nous sommes deux créateurs unis par la même conviction : raconter ce qu’on voudrait taire. Les Saisons qu’on nous vole mêle récits, témoignages et illustrations pour redonner voix et visage aux femmes privées d’enfance et de liberté. En participant à cette prévente, vous soutenez un projet qui fait parler les silences. Chaque précommande est un pas de plus pour offrir ces histoires au monde.
Je vous propose d'être acteur de la naissance de mon livre en m'aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Votre paiement sera effectué en toute sécurité grâce à notre prestataire Stripe, qui vous garantit la fiabilité et la protection des données. Vos transactions sont chiffrées et vos informations bancaires restent confidentielles, vous offrant une expérience d’achat sereine et sécurisée.
Maya Davinia est une écrivaine d’origine kabyle vivant en France, auteure du roman Mémoire du Cœur. À travers un style sensible et incisif, elle explore les blessures enfouies et les vérités tues, mêlant intimité et engagement.
Gabriel Lumière est auteur, illustrateur et photographe amateur originaire de Kabylie, vivant en France, où il a publié son premier roman en collaboration avec l’écrivaine Maya Davinia.
Les Saisons qu’on nous vole est un livre à deux voix, mêlant récits, témoignages et illustrations pour raconter l’histoire de femmes privées de leur enfance, de leurs études et de leur liberté au nom de traditions patriarcales et de lois oppressives. Du mariage forcé à la censure, il explore les blessures invisibles laissées par ces injustices, mais aussi la résilience et la force de celles qui les affrontent.
L’originalité de ce livre réside dans l’alliance entre la puissance des mots de Maya Davinia et la force visuelle des illustrations de Gabriel Lumière, offrant au lecteur une immersion sensible et engagée. Participer à sa création, c’est contribuer à faire entendre des voix qu’on a voulu réduire au silence et préserver une mémoire menacée par l’oubli.
Destiné à un public large — lecteurs engagés, passionnés de récits de vie, défenseurs des droits humains —, ce livre s’inspire à la fois de témoignages réels, d’histoires vécues et d’un travail artistique qui transcende les frontières. Il aspire à éveiller les consciences, à susciter le dialogue et à rappeler que raconter, c’est déjà résister.
…Le jour de mon mariage, j’avais à peine dix-sept ans. On m’a dit que j’étais chanceuse. Mon mari priait, ne buvait pas, avait un travail. Je ne l’aimais pas. Je ne le détestais pas non plus. Je ne savais même pas si j’avais le droit d’aimer. L’amour ne faisait pas partie de l’équation. C’était un contrat. Une passation. Un devoir.
Un soir, il m’a demandé une relation, j’ai dit que j’étais fatiguée. Il m’a regardée comme si j’avais blasphémé. Il m’a cité un hadith : « Toute femme qui refuse son mari, les anges la maudiront jusqu’à l’aube. »
C’était comme une condamnation divine pour avoir dit que j’étais fatiguée.
J’ai obéi.
Je me suis allongée comme on s’efface. Après, il a agi comme si tout était normal. Moi, je me suis sentie étrangère à mon propre corps. Ce n’était pas de la tendresse, ce n’était pas du désir partagé. C’était un viole dont j’étais complice par mon silence.
Au fil du temps, j’ai appris à obéir, à sourire, à ne pas faire de vagues.
Puis un jour, il a posé sa loi : si je voulais sortir ou travailler, je devais porter le voile. Je l’ai enroulé autour de ma tête comme on ferme une porte derrière soi. Pas par foi, pas par choix — mais pour acheter quelques heures d’air.
À chaque pas dans la rue, je sentais son empreinte invisible me précéder, comme si mon corps ne m’appartenait plus. Sous le voile, je n’étais pas protégée : j’étais effacée. Et dans son regard, j’étais devenue exactement ce qu’il voulait que je sois : un objet sexuel qu’on dissimule, qu’on garde pour soi.
Ce jour-là, j’ai compris que je n’étais pas sa compagne. J’étais sa possession
Puis il a commencé à parler d’une deuxième épouse. Pour lui, c’était un droit. Une option. Pour moi, c’était la preuve que j’étais remplaçable.
Dans sa tête, ce n’était pas de la polygamie, c’était de la logistique de désir. Il parlait de quatre femmes comme on parle de quatre points de service.
J’ai longtemps cru que le problème, c’était moi. Trop froide. Pas assez croyante.
Et un beau jour, j’ai ouvert un livre. Puis un autre. J’ai lu les textes sans son regard à lui. Et j’ai compris que ce n’était pas Dieu qui me voulait soumise. C’était lui. Et tous ceux qui lui ressemblaient.
Je n’ai pas crié. Je n’ai pas fait de scandale. J’ai simplement arrêté d’avoir peur.
Un matin, je suis partie.
Sans valise. Sans bruit.
Juste avec mon nom, ma colère, et ma liberté à reconstruire.
Depuis, je marche seule. Mais je marche droite.
Et surtout, je marche vers moi.
Je vous invite à participer aux étapes de la naissance de mon livre dont l'objectif de préventes est de 990,00 €. Chaque prévente apportera sa pierre à la réalisation des maquettes, de la correction, de l’impression, de la promotion médias et de la diffusion en librairies. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, auteures, lecteurs, lectrices, amoureux et amoureuses des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité en bénéficiant d'une équipe de professionnels.
Apportez votre pierre à l'édifice
Nous sommes deux créateurs unis par la même conviction : raconter ce qu’on voudrait taire. Les Saisons qu’on nous vole mêle récits, témoignages et illustrations pour redonner voix et visage aux femmes privées d’enfance et de liberté. En participant à...
La Voix du Ressac raconte une passion amoureuse. La femme qui la vit écrit à son amant, retraçant sans pudeur les rencontres. Elle raconte aussi ses marches le long de la mer, et la leçon de stoïcisme que lui transmet l'océan. Renée Masson a voulu explorer...
Je suis un jeune homme de 27ans qui a fait des études en première temps en sport puis en commerce, aussi loin que je ne me souviennes j’ai toujours été passionné de littérature c’est la seule chose que je partage avec mon père et lui même ayant écrit...
L’art s’est imposé à moi comme le vecteur de mes émotions, et l’écriture en est devenue une expression essentielle. J’ai écrit le livre que j’aurais aimé avoir entre les mains avant de partir : celui qui rassure sans dévoiler, qui préserve toute la beauté...