Par Jean-Yves Leandri
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Avant tout, merci à tous ceux qui ont soutenu ce projet d’édition de mon livre qui témoigne de ce que fut réellement la vie quotidienne de ces français qui vivaient en Afrique avant la décolonisation. Que de contre-vérités sont colportées sur cette période !
Loin de cette injuste culpabilisation permanente de la France à l’égard de notre passé colonial, sans faire l’apologie du fait colonial, je m’en tiens à dire ce que j’ai vu et vécu jusqu’en 1962. Pour moi, c’est un devoir de rendre hommage à ces milliers de français qui se sont dévoués, souvent avec passion et avec de maigres moyens, pour améliorer les conditions de vie des populations locales et leur faire aimer notre pays. A cette époque, les autochtones idéalisaient la France, sa culture, ses traditions et son histoire. C’était précisément le cas de Justine, Boukounou, Zaramil, et tant d’autres… Ils méritent que l’on se souvienne d’eux.
A ce propos, préféreriez-vous que ce livre s’intitule « Lorsque la France était là-bas » ou « Adieu Justine » ?
J’ai donc écrit ce livre pour témoigner et pour rendre hommage à mes aînés qui ont fait de leur mieux dans ces contrées où tout était à inventer, parfois sans moyens, et qui n’en sont pas revenus plus riches que lorsqu’ils sont arrivés. Mais aussi pour que l’on n’oublie pas Justine, Boukounou et Zaramil…
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Vous avez aujourd’hui l’opportunité d’être acteur de la naissance de mon livre en soutenant sa parution prochaine, aux Editions Maïa. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé, plus son succès sera assuré. Pour vous remercier de votre soutien, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus en France (doms/toms inclus) !
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Je suis né le 6 décembre 1943 à Philippeville, en Algérie où mon père et son jeune frère, venus de Toulon, ont rejoint l’armée d’Afrique pour continuer le combat. Mon père y rencontre ma mère, infirmière à la Croix Rouge. Suivant mon père, officier d’active, dans ses différentes affectations (Maroc, Niger, Madagascar, Paris) jusqu’à l’année du Bac, je ne me suis jamais ennuyé, d’autant plus que ma mère était une femme cultivée, dotée d’un dynamisme à toute épreuve, qui nous a toujours stimulés, mon frère et moi.
J’ai un temps été tenté par une vocation militaire, mais j’ai finalement opté pour une carrière commerciale dans l’industrie pharmaceutique où, directeur marketing-ventes, j’ai connu le meilleur et le pire. J’aimerais d’ailleurs écrire mon prochain livre sur ce sujet. Puis j’ai créé une SARL de conseil en communication - RH, et j’ai été chargé de cours aux facs de Médecine et Pharmacie de Lille 2.
Désormais à la retraite, je me suis intéressé de plus près à l’Histoire et à la Philosophie, participant à des cercles culturels, de réflexion et politiques.
Le Famadihana
Le famadihana, ou « retournement des morts », est une tradition extrêmement importante dans la région de l’Imerina. Cette tradition relève de la spiritualité et du culte des ancêtres. Les merinas considèrent que les vivants ne doivent pas oublier les ancêtres et maintenir avec eux une relation spirituelle. C’est le roi Radama 1er qui a officialisé cette tradition. Pour des raisons de précaution sanitaire, elle s’accomplit entre juin et septembre, période qui correspond au printemps dans l’hémisphère sud. Mes parents et moi avons été privilégiés puisque nous avons été invités à deux cérémonies. La première fois par Justine, la seconde par un sous-officier malgache de l’unité de notre père.
Les tombeaux, construits en dur, sont ouverts et les familles vont chercher la dépouille de leur défunt enveloppée dans un lambamena (grand linceul blanc) et une natte, reposant sur l’une des banquettes aménagées dans la sépulture. Les membres de la famille portent le défunt et dansent au son d’un orchestre qui joue aussi bien « Plus près de toi mon Dieu » que « Ma p’tite folie », car cette cérémonie doit être gaie pour témoigner que l’on est heureux d’être en compagnie de celui que l’on a sorti du tombeau. Puis on remplace le vieux lambamena par un neuf et, après avoir enveloppé la dépouille dans une nouvelle natte, on le replace dans le tombeau. Le lambamena peut être dans un tissu rayé de bandes horizontales rouges lorsque l’on honore un ancêtre qui avait de son vivant un statut social particulièrement important. Parfois, la famille offre un repas, généralement un poulet au riz, et la dépouille du défunt a sa place au milieu des convives. Il est même arrivé que, le cher disparu ayant été fan de cinéma, ses descendants tentent de l’emmener voir un film. La direction de la salle avait poliment refusé. Selon le niveau social de la famille, il peut être imposé une tenue identique pour les participants. Par exemple, une blouse à larges rayures verticales pour les hommes et une robe à carreaux pour les femmes. Puis on remplace le vieux lambamena par un neuf et, après avoir enveloppé la dépouille dans une nouvelle natte, on le replace dans le tombeau.
Cette cérémonie dure environ trois heures, à proximité d’une église ou d’un temple car, les autorités catholiques ou protestantes s’accommodent de cette tradition. Evangélisés par les prêtres français et les pasteurs anglais, les malgaches manifestent une grande piété. Donc, pour les évêques, une messe vaut bien un retournement de morts.
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