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Aujourd’hui, j’écris des poèmes, des contes, des nouvelles contemporaines, et des textes essentiellement nourris de ma vie intérieure. Mon univers se situe entre visible et invisible, réel et onirique, intime et universel.
Je vous propose d'être acteur et actrice de la naissance de mon livre en m'aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
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Je m’appelle Garance Landry. Je suis née à Maubeuge, dans les Hauts-de-France, en octobre 1965.Enfant déjà, j’étais fascinée par l’invisible et les récits imaginaires. Très tôt, l’écriture s’est donc imposée à moi comme une évidence, un souffle, une manière d’habiter le réel autrement. Mais au fond, ma plus belle récompense reste ce lien que mes textes créent parfois entre les lecteurs et moi.
Passionnée par la littérature dark fantasy et les récits à tension psychologique, je me consacre à l’écriture de thrillers à forte charge émotionnelle, où l’intime rencontre l’inexplicable. Avec mon roman « Méfiez-vous des poupées ! », j’ai voulu explorer le thème de la culpabilité à travers le prisme du surnaturel, en posant une question centrale :
— et si les crimes prenaient soudainement vie pour juger les assassins ?
Ce récit s’adresse aux lecteurs et lectrices sensibles aux atmosphères angoissantes, à la croisée de Stephen King et de Franck Thilliez, où la peur ne vient pas seulement de l’extérieur, mais aussi du poids des fautes secrètes et donc non expiées.
Des pas lourds se firent entendre dans l’escalier, puis la petite porte s’ouvrit en grinçant.
La vieille lança sur le lit le corps évanoui de la fillette, comme si elle se débarrassait d’un paquet sans valeur. Elle quitta ensuite la pièce, sans un regard pour l’enfant qui recommençait à gémir faiblement. Les marches de l’escalier de bois craquèrent brièvement, puis de nouveau ce fut le silence.
Angeline reprit lentement connaissance. La correction qu’elle venait de subir avait été particulièrement violente. La mégère avait perdu le contrôle d’elle-même, en voyant les débris de l’assiette au pied du meuble de chêne. Elle lui avait alors brutalement tiré les cheveux, avant de la jeter par terre.
Dans un mouvement purement réflexe, Angeline tenta alors de protéger son visage de la grêle de coups qui s’abattit sur elle. Mais la douleur lui fit bientôt baisser la garde. La canne ferrée avait alors remplacé les poings et les pieds. Au bout de cinq minutes qui lui avaient paru une éternité, l’enfant avait perdu conscience.
Les ecchymoses défiguraient déjà son joli visage, et une mousse rosée perla aux commissures de ses lèvres. Sa vue calma la fureur de la marâtre, qui rangea d’abord soigneusement l’objet du délit, avant de s’emparer sans ménagement du corps d’Angeline, pour finalement le jeter dans la chambre.
Ouvrant péniblement les paupières, elle aperçut d’abord, dans un brouillard rouge, le visage de la vieille poupée de bois, sa seule confidente, gardienne des quelques souvenirs heureux de son enfance. Quatre années avaient passé, depuis ce triste jour où son grand-père était mort.
Un sourire douloureux éclaira un instant le visage d’Angeline. Les moments heureux remontèrent alors à sa mémoire. Elle le revit, lui lisant le soir, pour l’endormir, dans un livre qui lui paraissait énorme, un des contes de la Mère L’Oye. L’enfant aimait particulièrement l’histoire de la sorcière qui récompensait la bonté des uns en les couvrant d’or et de bijoux, et punissait les méchants en leur jetant un sort, qui les transformait en vilains crapauds.
Devinant cela, son grand-père lui avait offert, pour ses cinq ans, la poupée qui la représentait, et qu’il avait patiemment sculptée dans un morceau de bois solide. Il l’avait ensuite peinte et vernie pour la rendre un peu plus attirante.
Angeline avait alors bondi de joie, avant de l’embrasser fougueusement pour le remercier.
Avec de vieux bouts de tissus qui traînaient dans le grenier familial, elle avait maladroitement cousu une robe pour l’habiller.
Elle avait de suite aimé cette poupée que des yeux adultes auraient jugée hideuse, et l’avait baptisée « Nani rit », parce que son visage ridé lui rappelait vaguement celui de sa grand-mère, trop tôt disparue. Quelques mois plus tard, une crise cardiaque avait emporté le vieil homme et avec lui, le peu de bonheur qu’avait jusqu’alors connu la petite orpheline.
Quatre ans avaient passé depuis ce triste jour, dans les larmes, la peur et les coups.
Gracéane, sa tante, l’avait bien vite recueillie, mais prétextant une mauvaise santé due à l’âge, elle s’était aussitôt déchargée sur elle de toutes les corvées.
La vieille était avare et Angeline devait la satisfaire, en évitant tout gaspillage. Ainsi elle ne lui laissait, pour s’éclairer, qu’une moitié de petite bougie qui devait lui servir pendant au moins quinze jours !
Ce soir, la bougie s’était éteinte quelques instants trop tôt. Plongée brutalement dans le noir à quelques pas du buffet, elle s’était guidée en tâtonnant, à peine éclairée par les reflets mourants du poêle, la pile d’assiettes dans les mains. C’est alors que la fillette avait buté contre une chaise, légèrement décalée de la table.
Elle avait perdu l’équilibre, et un des couverts lui avait alors échappé et s’était brisé bruyamment. Gracéane était alors sortie comme une furie de sa chambre, sa lampe à pétrole à la main. Elle la posa de suite sur la table tout en injuriant la fillette, avant de la rosser copieusement et de la transporter dans sa chambre, pour l’y jeter sans ménagement sur son lit et l’abandonner sans plus se soucier d’elle.
L’enfant était sortie peu après de son évanouissement. Reprenant lentement conscience de la réalité, la fillette avait alors essayé de se relever, en vain. Son cœur battait de plus en plus faiblement dans sa poitrine. Chaque effort respiratoire lui coûtait et cependant, un calme étrange s’était emparé d’elle.
Éclairée faiblement par la lune, le visage de la poupée, posée sur le rebord de la fenêtre, lui parut soudain étonnamment vivant. Elle la prit dans ses bras en murmurant :
— Pourquoi me déteste-t-elle autant ? Je lui ai pourtant toujours obéi depuis mon arrivée ici. À neuf ans, je ne mérite pas de vivre cela !
Elle se recoucha péniblement, serrant toujours la poupée contre sa poitrine. Avant de sombrer dans l’inconscience, elle lui murmura :
— Si je ne me réveille pas, Nani, venge-moi !
Une heure plus tard, le cœur d’Angeline cessa de battre. Au même instant une aura lumineuse émana de la poupée, éclairant le visage de la fillette jusqu’aux premières lueurs de l’aube.
Je vous invite à participer aux étapes de la naissance de mon livre dont l'objectif de préventes est de 990,00 €. Chaque prévente apportera sa pierre à la réalisation des maquettes, de la correction, de l’impression, de la promotion médias et de la diffusion en librairies. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, auteures, lecteurs, lectrices, amoureux et amoureuses des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité en bénéficiant d'une équipe de professionnels.
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