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Ce livre réside dans le témoignage intime et courageux d’une femme qui ose briser le silence sur des abus familiaux, offrant à la fois une plongée authentique dans sa douleur et un message puissant d’espoir et de résilience.
Parce que trop longtemps je me suis tue. Parce que ce que j’ai vécu, je ne peux plus le garder en moi.
Parce que les cicatrices invisibles me font mal, même des années plus tard. Parce que je ne suis pas la seule. Parce que je veux que ceux qui lisent sachent que ça existe et que ça m’a détruite, mais aussi qu’on peut s’en sortir.
Je vous propose d'être acteur de la naissance de mon livre en m'aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus en France (doms/toms inclus) ! Merci de votre soutien dans la réalisation de ce beau projet.
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Je suis née le 12 décembre 1977 et je me nomme Sylvie Gondard. Ce livre évoque un récit profondément personnel et douloureux. Mon enfance a été marquée par des événements ou des personnes qui m'ont empêchée de vivre cette période avec l’innocence, la sécurité ou la joie qu’elle aurait dû m’apporter.
Je m’inspire de ma souffrance, mais surtout de ma survie. Je m’inspire de la petite fille que j’étais, celle qui a tout enduré en silence. Je m’inspire de toutes les victimes qui se taisent encore, de celles qui ont peur, honte, ou pensent qu’on ne les croira jamais. Je m’inspire de mon courage, celui que j’ai trouvé en moi pour parler, pour écrire. Je m’inspire de la lumière que je veux offrir aux autres en leur montrant qu’on peut sortir du silence.
Les mensonges, les actes de x sur mon corps. Pendant longtemps, j’ai cru à ses mots. Il m’a regardé droit dans les yeux et m’a menti avec assurance, avec froideur et facilité, ce qui me fait encore frissonner aujourd’hui. Il se présentait comme quelqu’un de bon, de sincère, de protecteur. mais derrière lui se cachaient le calcul, le mépris, la manipulation. Il disait m’aimer, il disait vouloir mon bien. mais ce qu’il voulait, c’était le contrôle. Ce qu’il m’a pris, ce sont mes repères, ma confiance et mon innocence.
Je n’ai jamais eu le droit d’être simplement un enfant. Quand d’autres jouaient dans les cours d’école, riaient dans les bras de leurs parents ou s’endormaient le cœur léger, moi, je retenais mes larmes sous les draps. J’apprenais à survivre, à sourire quand il fallait, à me taire quand tout en moi hurlait. Mon enfance ne m’a pas été donnée — on me l’a prise, lentement, brutalement, sans jamais me demander la permission. Il ne reste que des morceaux, des souvenirs brisés que je rassemble avec douleur. Des voix qui criaient, des silences qui pesaient, des gestes qu’on n’oublie pas. Et cette question, toujours, comme un murmure dans ma tête : "Pourquoi moi ?"
Mais ce livre n’est pas seulement un cri du passé. C’est aussi un acte de résistance. Écrire, c’est reprendre ce qu’on m’a volée. C’est refuser de me taire. C’est offrir une voix à l’enfant que j’étais, celui qu’on n’a jamais écouté. Si tu ouvres ce livre, lecteur, sache que ce n’est pas une histoire inventée. C’est la mienne. Elle est faite de larmes, de peur, mais aussi de survie. Et peut-être, un jour, de lumière.
Je me souviens encore de la lumière dans la pièce, un matin d’été. J’étais petit(e), je ne comprenais pas grand-chose au monde, mais il y avait en moi une étincelle, un instinct d’espoir. Un cœur d’enfant qui battait encore librement, ignorant ce que le futur me réservait. Dans les premiers temps, il y avait parfois des rires. Des moments de calme. Des images floues, comme si la mémoire refusait de me montrer tout. Un jouet en plastique, une chanson à la radio, l’odeur d’un repas... Mais ces souvenirs sont rares, étouffés, écrasés par d’autres, plus sombres, plus lourds. Je me souviens surtout du regard. Ce regard froid, dur, qui disait « tais-toi ». Je me souviens des gestes brusques, des silences menaçants. Et de cette peur qui s’installait sans que je sache vraiment pourquoi. Je n’étais pas libre. Je n’étais pas en sécurité. Et je l’ai su bien trop tôt.
On dit souvent que l’enfance est un refuge. La mienne était une prison. J’étais l’enfant qui ne pleurait pas trop fort, de peur qu’on l’entende. Celui qui observait, qui comprenait trop vite. Celui qui rêvait de disparaître. Ou d’être aimé. Je suis né(e) un 12 décembre, à Orléans. Il faisait froid ce jour-là, paraît-il, mais je n’en ai aucun souvenir. Ce que je sais, c’est que dès le début, ma vie n’a pas été celle d’un enfant qu’on entoure, qu’on protège, qu’on chérit. J’ai vu le jour, oui, mais je ne suis pas sûr(e) d’avoir vraiment été accueilli(e). Les murs de cette ville, je les connais bien. Ils ont vu mes premiers pas, mes premières chutes, mes premiers silences. Dans cette ville, j’ai appris très tôt à observer, à me taire, à encaisser. On dit que chaque enfant mérite l’amour. Moi, je me suis très vite demandé ce que j’avais fait pour ne pas le mériter. Dès les premières années, j’ai senti que quelque chose n’allait pas. Il y avait dans les regards, dans les gestes, une dureté que je ne comprenais pas encore, mais que mon corps sentait. J’ai appris à ne pas déranger. À ne pas poser de questions. À faire comme si tout allait bien, même quand tout criait le contraire. Je suis né(e) un 12 décembre, à Orléans. La ville où tout a commencé. Mais au lieu de grandir dans la douceur, j’ai grandi dans la peur. Ma mère a quitté mon père à cause de violences conjugales. Elle a eu le courage de fuir, de se protéger, de me protéger. Du moins, elle a essayé. Je ne connaissais pas encore le mot « violence », mais je le ressentais dans l’air, dans les murs, dans ses silences et ses regards tristes.
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