Par Didier PAMART
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Je puise mon inspiration dans les silences de l’Histoire et les vies que l’on a cherché à effacer. Mon quotidien dans l’administration publique, où les logiques budgétaires écrasent souvent les réalités humaines, m’a appris à voir ce que les chiffres ne disent pas : les résistances discrètes, les choix invisibles, les traces de dignité dans l’adversité.
J’ai écrit « Nous avions des noms » pour redonner une voix à ceux que l’Exposition universelle de 1900 a transformés en curiosités, pour que leurs luttes et leurs noms ne sombrent pas dans l’oubli. Parce que derrière chaque destin brisé, il y a une histoire qui mérite d’être racontée — et une mémoire qui refuse de s’éteindre.
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Je donne la parole à ceux que l’Histoire a laissés dans l’ombre. Entre les chiffres de l’administration et les silences des archives, j’écris pour révéler les résistances intimes et les destins brisés qui nous relient tous. Parce que chaque vie mérite d’être racontée, surtout quand elle a été effacée.
Nous avions des noms plonge dans l’histoire méconnue des « villages nègres » de l’Exposition universelle de 1900, où des femmes et des hommes africains furent exhibés comme des curiosités. À travers le regard de Khadija Diallo, le roman explore la déshumanisation coloniale, la résistance intime et la quête de dignité face à l’oppression. En mêlant fiction et réalité, il redonne voix aux oubliés de l’Histoire et révèle une page sombre de la France coloniale trop souvent effacée, avec une écriture à la fois sobre, lyrique et implacable.
Ce projet naît d’une conviction : ces histoires doivent être racontées « par eux ». Il rend hommage aux résistants anonymes, dénonce les mécanismes de domination et affirme que la mémoire est un acte de justice. Mon travail s’appuie sur des archives négligées, des témoignages indirects des exhibés et l’influence d’auteurs comme W. E. B. Du Bois ou Aimé Césaire, tout en étant nourri par mon expérience dans l’administration publique, qui m’a appris à voir l’humain derrière les chiffres.
Mon ambition est double. Littéraire : créer un roman qui soit à la fois document et œuvre d’art, où chaque détail historique sert une narration vibrante, pour que le lecteur ressente l’injustice autant que la force de celles et ceux qui ont refusé de se soumettre. Sociale : contribuer à rééquilibrer le récit colonial en redonnant une voix à ses victimes, et déposer une pierre de plus dans l’édifice de la mémoire collective pour que ces noms ne disparaissent plus.
Destiné aux lectrices et lecteurs de romans historiques engagés, sensibles aux thèmes de la colonisation, de la résistance et de l’émancipation, le livre propose un style où la précision documentaire rencontre la puissance du récit intime ; les silences, les non-dits et les gestes infimes y deviennent des actes de résistance. Projet éditorial assumé, Nous avions des noms veut susciter le débat sur la mémoire coloniale, l’exotisation des corps et les mécanismes de l’oppression.
Pourquoi me suivre ? Parce que Nous avions des noms n’est pas qu’un livre : c’est un acte de réparation symbolique, une invitation à regarder l’Histoire autrement et une promesse — ces voix méritent d’être entendues. Un roman pour se souvenir, et pour ne plus oublier.
Le premier jour, j'ai découvert l'ampleur du calvaire qui nous attendait.
À neuf heures précises, les grilles de l'Exposition se sont ouvertes, et les premiers visiteurs ont afflué.
Ils venaient par milliers : familles bourgeoises en costume du dimanche, ouvriers en blouse de travail, étudiants en canotier, dames en robe longue accompagnées de leurs bonnes d'enfants.
Et tous, absolument tous, nous regardaient comme des bêtes curieuses.
J'étais assise sur ma natte, mes seins à peine dissimulés par les colliers de perles, brodant un pagne que je ne terminerais jamais.
Les regards se posaient sur moi, s'attardaient, me détaillaient de la tête aux pieds.
Des murmures s'élevaient :
"Regardez comme elles sont... naturelles."
"Elles n'ont aucune pudeur, ces femmes."
"C'est ainsi qu'elles vivent là-bas, sans vêtements."
"Dieu merci, la France les civilise peu à peu."
Une famille bourgeoise s'est arrêtée devant moi.
Le père, bedonnant, portait un haut-de-forme et une canne à pommeau d'argent.
La mère, corsetée dans une robe de taffetas bleu, tenait par la main deux enfants blonds aux yeux ronds.
"Papa, pourquoi elle n'a pas de chemise ?" a demandé la petite fille.
"C'est leur façon de vivre, ma chérie. Ils ne connaissent pas encore la civilisation chrétienne."
Civilisation chrétienne.
J'aurais voulu leur dire que j'étais musulmane depuis ma naissance, que mon père connaissait le Coran par cœur, que notre civilisation était millénaire.
Mais un garde me surveillait, prêt à intervenir au moindre écart.
La mère s'est penchée vers sa fille : "Tu vois, Louise, comme la France a raison de porter la lumière dans ces contrées sauvages. Ces pauvres gens ont besoin de nous."
Sauvages. Pauvres gens. Les mots me transperçaient comme des lames.
Un vieil homme à barbe blanche s'est approché de moi avec un carnet et un crayon.
Il avait l'air d'un professeur ou d'un scientifique.
"Intéressant," murmurait-il en prenant des notes.
"Les traits négroïdes sont bien marqués. Le prognathisme, la largeur nasale, la texture des cheveux... Tout confirme les théories de Gobineau sur la hiérarchie des races."
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