On ne touche pas à la famille !

L’amour peut naître partout… même là où il peut vous détruire.

Chaque été, Gina retrouve sa tante sur la côte amalfitaine : quelques semaines de dolce vita entre ciel azur, falaises dorées et Méditerranée.

Mais cette année, ses dates ont changé.
Un simple décalage, anodin en apparence… et pour la première fois, cette réception.

Sa réception.

Entre eux, l’attirance est immédiate.
Brûlante. Irrésistible.
Une évidence, même.

Sauf que Gino vit dans un monde où passion et vengeance se confondent,
où loyauté et trahison se déchirent.

Un monde sans pitié…
où l’ennemi n’est pas toujours celui qu’on croit,
où règne une seule loi :
On ne touche pas à la famille !

Leur amour pourra-t-il y trouver sa place ?
Jusqu’où devront-ils aller pour le protéger ?
Quel sera leur choix ?

Le pardon… ou l’appel du sang ?

Extrait du livre 1

Son regard se durcit, tranchant. Les mots avaient fusé comme une flèche empoisonnée, atteignant Gina en plein cœur.

Elle s’approcha, lentement, ses talons claquant sur le parquet, chaque pas martelant l’espace et alourdissant l’atmosphère. Un rictus cruel effleura son visage, écho sinistre à la tension qui montait.

— Lui et moi, on forme un vieux couple, ajouta-t-elle, s’arrêtant à quelques pas à peine, ses yeux accrochés à ceux de Gina, glacials et inébranlables.

L’air semblait s’épaissir autour d’elles, saturé d’un malaise oppressant.

Une énergie sombre et dangereuse émanait de Giulia tandis qu’elle murmurait, implacable :

— Et personne, jamais, ne viendra briser ce couple.

Extrait du livre 2

Elle retint son souffle, figée, engloutie par une angoisse muette.

— Gina… je… balbutia-t-il, sa voix tremblante. Puis, plus bas, plus grave :

— J’appartiens à la mafia.

Un éclair de surprise mêlé de trouble traversa ses yeux.

— La mafia… souffla-t-elle, détournant lentement le regard.

Ce n’était pas une révélation, plutôt une intuition qui devenait vérité.

Instinctivement, Gino resserra sa main, refusant qu’elle s’échappe — pas ici, pas maintenant.

— Oui, confirma-t-il d’une voix grave. Mon père, mon frère… toute ma famille est liée au milieu depuis des générations.

Leurs regards se croisèrent.

— Pourquoi me le dire maintenant ? demanda-t-elle.

Il redressa la tête, chaque mot pesé, ferme mais tendre :

— Parce que si nous devons avancer ensemble, je veux que ce soit sur une base honnête.

Un frisson la parcourut lorsqu’il effleura sa main du bout du pouce.

— Si tu choisis de rester, Gina… si tu choisis d’être avec moi, sache que je ferai tout pour que tu sois heureuse.

Extrait du livre 3

Les hommes en noir fondirent sur Gino avec une violence glaciale. D’une poigne ferme, ils saisirent ses bras, le tirant hors du véhicule avant de le projeter brutalement contre la carrosserie métallique. Une douleur aiguë traversa aussitôt tout son corps, paralysant ses muscles. À peine eut-il le temps de reprendre son souffle qu’on lui passa des menottes en acier, serrant ses poignets au point de mordre la peau, coupant la circulation et infligeant une douleur lancinante. Une force implacable le poussa alors en avant, le contraignant à avancer vers la porte sombre du bâtiment en ruines qui se dressait devant lui.