QUAI LUTETIA
Par Valérie LESGARDS
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Le mot de l'auteur
Antillaise de cœur, d’esprit, d’âme et de corps, je vous invite à voyager, dans l’histoire, celle de l’année 1942 et dans la géographie, celle des Antilles. Je m’inspire de faits réels, mêle l’Histoire, avec un grand H, celle des hommes et des évènements, avec la petite histoire, celle des gens ordinaires qui marquent nos vies. Un roman vrai. Ce livre rend hommage à ceux qui ont su accorder leur confiance et écouter leur conscience, en révélant les épisodes moins connus de la seconde guerre mondiale à la Martinique.
Je vous propose de devenir acteur de la naissance de mon livre et à m’aider à en faire un succès avec les Éditions Maïa. Plus les préventes seront nombreuses, plus le livre sera promu et diffusé.
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C’est pourquoi je fais appel à vous — auteurs, lecteurs, amoureux des mots : votre précommande fera passer le projet du rêve au livre, avec l’appui d’une équipe professionnelle.
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Née d’une mère martiniquaise qui a bercé mon enfance des contes et légendes des Antilles, je suis née à Paris, où j’ai passé de nombreuses années avant de m’installer dans le Morbihan où je vis actuellement. Je consacre mon temps à l’écriture, aux promenades entre terre et mer, à la respiration du vent du large. Après avoir participé à plusieurs concours de nouvelles, je vous présente mon premier roman.
Le roman est né d’un fait historique : En février 1942, un U-boot Allemand explose au large des côtes à la Martinique. Il y a un seul rescapé, un jeune sous-officier qui trouve refuge chez les habitants de l’île. Dans le roman, le rescapé, Hans, trouve un abri chez Suzana, qui vit seule sur la propriété de Grande Savane depuis la mort de la vieille béké , pour laquelle elle travaillait, il y a encore quelques mois. Sur son bout de presqu’île, elle a pour compagnie deux teckels, Hansel et Gretel, ainsi qu’un troupeau de moutons sauvages. Chaque semaine, Eudor lui livre sa pêche sur le quai. Grace à la fille de Suzana qui a obtenu un emploi à l’hôtel Lutétia, pour passer son brevet d’enseignement hôtelier, Hans devrait pouvoir contacter son père, officier dans le contre-espionnage Allemand, l’Abwehr, dirigé par l’amiral Canaris depuis le QG du Lutetia. Mais les évènements liés à la guerre et aux sentiments des personnages vont en décider autrement. Les allers-retours entre un Paris occupé et une Martinique, terre d’exil et de légendes, entremêlent les destins.
Quai Lutetia, déploie une fresque romanesque, où les destins croisés de Suzana et Hans, entre les Antilles et le Paris occupé, tissent un lien fragile mais profondément humain au cœur de l’Histoire.
Extrait du livre :
Mais, Suzana reste prudente. Elle sait que les GI peuvent encore les apercevoir depuis le haut du morne, ainsi que sur une partie de la route, où la végétation, moins dense, découvre le lagon. Pour ne pas éveiller l’attention, elle ramasse les détritus, les morceaux de planches et les branchages, laissés par le cyclone sur le quai. En passant juste au-dessus du fugitif, elle chuchote :
― Surtout pas bouger, pas bouger. – pa deplase- Attendre le soir ! Nacht, Nacht, Nacht .
Elle répète le seul mot en allemand qu’elle connaît. Il est extrait d’une chanson de Noel « Douce nuit, bonne nuit, gute nacht » illustrée sur une carte postale envoyée par sa fille à Noël dernier et désormais épinglée au-dessus de son lit. Suzana remonte ensuite chez elle, pour attraper une bouteille de rhum, remède à toutes les situations sur l’île. Le rhum est aux Antillais ce que le thé est aux Anglais, un breuvage de toutes les circonstances, surtout les mauvaises ; un sas qui pendant un laps de temps tient la souffrance à distance. Elle vérifie surtout que les GI sont bien partis. Heureusement, la nuit tropicale tombe vite et tôt. Lorsqu’elle rejoint la rive, il fait déjà presque noir. Le jeune sous marinier sort de sa cachette aquatique et nage jusqu’à la rive. Suzana lui tend une serviette propre et la bouteille de rhum vieux. Il boit une gorgée brulante.
― Merci, merci, -Danke, danke-, répète-t-il à haute voix, en s’inclinant devant elle.
― Chut, chut ! moins fort ! -Mwens fò!- . D’un geste de la main, elle lui fait signe de la suivre.
Ils empruntent le chemin des chèvres, lui marchant dans ses pas. Les moustiques assaillent sa peau. L’humidité l’asphyxie. Les bruits stridents de la savane percent le tympan de son oreille douloureuse. Il bute sur les gros cailloux que Suzana connaît par cœur. Il dérape sur les petits qu’elle évite en posant son pied parallèle à la pente. L’obscurité les protège des regards du rivage d’en face. Les points lumineux les plus proches sont à Sable blanc, à moins de cinq kilomètres en barque.
Je vous invite à participer aux étapes de la naissance de mon livre dont l'objectif de préventes est de 990,00 €. Chaque prévente apportera sa pierre à la réalisation des maquettes, de la correction, de l’impression, de la promotion médias et de la diffusion en librairies. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, auteures, lecteurs, lectrices, amoureux et amoureuses des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité en bénéficiant d'une équipe de professionnels.
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