Reste vivant

Dave Freud Julian, de son vrai nom Prince Koundo, est ingénieur en systèmes industriels passionné de cinéma, de voyage et de nouvelles technologies. Esprit curieux et observateur, il puise son inspiration dans les contrastes entre son tempérament casanier et son goût assumé pour l’ailleurs. À travers l’écriture, il explore les frontières invisibles entre imagination et réalité.

Reste vivant est un roman mêlant romance, drame psychologique et action militaire, situé en 2020, en pleine crise sanitaire et géopolitique. C’est l’histoire bouleversante d’un soldat d’élite, Dexter King, et d’une étudiante brillante en neurosciences, Adine Leen, que tout oppose sauf une chose : leur désir profond de vivre, d’aimer, malgré les cicatrices laissées par le monde.
Ce qui rend ce livre unique, c’est sa dimension humaine et réaliste. Il ne parle pas seulement d’amour ou de guerre, mais de traumatismes, de choix impossibles, et de rédemption.
Chaque personnage, principal ou secondaire, est traité avec profondeur, comme un miroir de nos luttes intérieures.

Ce projet s’adresse à ceux qui aiment les récits intenses, authentiques, à la croisée de « Tirailleurs », « Une séparation » et « Zero Dark Thirty ». C’est une histoire pour les lecteurs et lectrices qui cherchent du cœur, de l’intelligence et du courage.
Participer à ce projet, c’est soutenir une fiction rare, sincère, qui parle à la fois de nous… et du monde que nous tentons de réparer.

Extrait

Le désert était silencieux. Trop silencieux.
Dexter avançait, son fusil serré contre sa poitrine, mais ses pensées, elles, étaient ailleurs.
Il revoyait le sourire d’Adine. Son rire discret. La façon dont elle posait ses doigts sur son carnet quand elle réfléchissait.

« Reste vivant. »

C’était la seule chose qu’elle lui avait dite avant qu’il monte dans l’hélicoptère. Pas je t’aime, pas à bientôt. Juste ça.
Il entendit un cliquetis. À trois mètres, une mine artisanale. Il s’arrêta net. Son souffle se bloqua.
Une goutte de sueur coula le long de sa tempe.
Il n’avait pas peur de mourir. Il avait peur… de lui manquer.
Il ferma les yeux.
Un pas en arrière. Lentement.
Le sable crissa sous sa botte. Il recula, vivant.
Ce soir-là, quand il rentra au camp, il ne dit rien. Il alla simplement la retrouver sous la tente médicale.
Elle leva les yeux. Et comprit.
Il s’assit à côté d’elle.

— « J’ai marché sur la mort aujourd’hui. Mais je suis revenu. Pour te voir une fois de plus. »