Par Gaëlle PERERA
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Vous avez été nombreux à apprécier Un aller simple Yaoundé–Paris, le premier tome de ma saga. Si vous êtes restés sur votre faim, j’ai une bonne nouvelle : le tome 2 est enfin disponible en précommande !
Plus vous serez nombreux à le commander rapidement, plus vite vous le recevrez.
Si vous n’avez pas encore découvert le premier volet, sachez que je traite d’un sujet qui me tient profondément à cœur : l’immigration. Mais pas sous l’angle habituel des traversées périlleuses en pirogue ou à pied. Mon objectif est de montrer ce qu’il se passe après l’arrivée, une fois sur la terre promise : les désillusions, les obstacles, et les luttes silencieuses du quotidien.
Je vous propose d'être acteur de la naissance de mon livre en m'aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
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Gaëlle Perera est l’auteur du roman « Un aller simple Yaoundé-Paris » qui retrace le parcours de Yannick, jeune immigré camerounais fraîchement arrivé sur le sol français. Cette fiction inspirée d’une histoire vraie relate les mésaventures et les embûches sur le parcours d’un Africain en terre étrangère pour vivre la vie qu’il a tant rêvée et pour obtenir coûte que coûte la régularisation de sa situation administrative.
Si vous avez apprécier de suivre les péripéties de Yannick dans le tome 1, vous allez aimer vous plonger dans la suite de l’aventure du protagoniste qui continue de vivre de petits boulots et de débrouilles pour joindre les deux bouts. Malgré l’âpreté de son quotidien, Yannick continue sans relâche de chercher une solution pour rester sur le sol français et pour obtenir ses papiers. Il est prêt à tout même s’il doit employer des moyens qui vont à l’encontre de la moralité. Puisqu’il n’a pas pu rentrer par la grande porte dans le tome 1, il va tenter de passer par la fenêtre dans le tome 2 !
Je suis en train de réfléchir au salon lorsqu’un de mes colocataires, Steevan, rentre du travail. C’est un compatriote, un jeune homme qui travaille beaucoup et qui est toujours discret. Il me trouve assis dans le salon, désœuvré. Je lui demande :
- Gars, tu es déjà rentré du travail ?
- Oui, j’ai fini plus tôt aujourd’hui. Nous avons terminé notre mission plus tôt que prévu.
- Super. Et toi ? Tu es rentré tôt aussi ?
- Oh pour ma part, c’est une autre histoire ! J’ai démissionné. Et je me retrouve à raconter à Steevan mes dernières péripéties. Celui-ci se tord de rire sur le canapé en entendant mes dernières frasques.
- Gars, tu as fait fort ! Tu l’as bien remise à sa place cette nana !
- Oui mais maintenant que j’ai bien ri, je n’ai plus de travail.
- Tu sais, tu peux venir avec moi demain matin et tu trouveras peut-être du boulot.
- Ce serait super mais c’est quoi ton job, exactement ?
- Je travaille dans le bâtiment, je fais un peu de tout. Je suis le plus souvent manœuvre.
- Et c’est quoi la boîte dans laquelle tu travailles ?
Le jeune camerounais paraît un peu gêné lorsque je lui pose cette question, je sens qu’il ne sait pas comment me répondre. Il finit tout de même par me donner une réponse :
- En fait, je ne suis pas embauché dans une entreprise. Je travaille à la journée pour les boîtes qui en ont besoin.
- Ah, d’accord, dis-je, tu fais de l’intérim.
- Non, pas vraiment, tu sais comment c’est quand on n'a pas les kaolos*, non ? On ne peut pas passer par des agences d’intérim.
- Ah oui, d’accord.
Je comprends pourquoi Steevan est si mal à l’aise à l’idée de me parler de son travail. Sa situation administrative n’est pas en règle, tout comme moi et il est obligé de travailler au noir, de petit boulot en petit boulot.
- Oui, je sais, je sais. Je suis dans la même situation que toi. Ne t’inquiète pas, cela restera notre petit secret.
- Et donc, comment tu trouves du travail ?
- Les jours où je cherche du travail, je me lève tôt pour être à sept heure au carrefour à l’entrée de Romainville. Tu connais ?
- Non.
- Tous les matins, à sept heures précises, tous les patrons de tous les corps de métiers du bâtiment qui cherchent de la main d’œuvre au noir se donnent rendez-vous tacitement à ce carrefour. Ensuite, c’est la loi de l’offre et de la demande. Certains jours où il y a peu de candidats pour de nombreuses entreprises en recherche, les prix grimpent. Quelque fois, les candidats sont
tellement nombreux que les entreprises embauchent la main d’œuvre la plus
qualifiée pour un salaire bas et les candidats restants rentrent bredouille et doivent attendre le lendemain matin pour se représenter. Le jour où tu n’as envie de travailler, tu n’es pas obligé de venir. Mais c’est important d’être régulier, pour se faire connaître des entreprises. Quand les patrons sont
contents de toi et qu’ils ont confiance, ils peuvent t’embaucher pour plusieurs jours d’affilés et tu peux avoir l’esprit tranquille pendant un certain temps.
- Je vois, je ne savais pas que ça fonctionnait ainsi.
- Si tu veux tenter ta chance, viens avec moi demain matin.
- Pourquoi pas ?
- Mis ne t’emballes pas, ça ne marche pas à tous les coups.
- Tu sais, j’ai longtemps appris à ne plus m’emballer, surtout depuis que je suis
arrivé en France.Kaolos : *Les papiers (en argot camerounais)
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