Par Chloé Beaudet
Montant récolté :
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J’ai quitté quinze années de vie parisienne, pour m’installer dans la ville de Rennes. Quelques semaines après mon arrivée, je donne un cours de théâtre dans une école, et à cette occasion, je fais la connaissance de Mamadou, un étudiant sénégalais. Sa présence au plateau m’hypnotise, son histoire me chamboule.Quelques jours plus tard, je le recontacte pour lui proposer que l’on raconte son histoire ensemble.
Mamadou m’a conté son histoire, usant des mots comme du silence. L’intonation et le rythme de sa voix témoignaient du sens et de la gravité de sa vie, tandis que les images surgissaient de mon imaginaire. Il fallait que l’oeuvre soit fidèle à cette tradition africaine de la transmission orale. Seul en scène ? Podcast ? Récit ? Nous verrions bien la forme que cela prendrait.
Si « Yaya » a vu le jour sous la forme d’un livre, le lecteur pourra toutefois y déceler de nombreux clins d’oeil à l’oralité, à la musique et à la poésie.
Je vous propose d'être acteur de la naissance de mon livre en m'aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
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J’exerce en Bretagne la double profession de metteuse en scène et de déléguée générale pour une association de l’économie sociale et solidaire.
Parce que les fictions façonnent la réalité, j’ai créé et dirige une association artistique «Compagnie le Bateau ivre », active en Bretagne et en Île-de-France, dans le but de promouvoir un art qui ouvre l’imaginaire à d’autres possibles pour demain.
Ce récit est l’histoire de Yaya, un garçon qui a grandi dans un village très pauvre du Sénégal, où l’eau et la nourriture manquaient. Accepté à l’Université de Rennes, il a quitté son pays pour venir en France, avec l’espoir de changer son destin et celui de sa famille. Dans le même temps, Lou envoie valser quinze années de vie parisienne, pour s’installer en Bretagne. Elle y fait la rencontre de Yaya.
Ce récit est aussi l’histoire d’une immigration croisée en terres bretonnes et la naissance d’une amitié. Le personnage de Yaya questionne nos modes de vie occidentaux. À travers lui, j’ai eu envie de chatouiller les combats sociaux français liés de près à l’immigration : le féminisme, la lutte contre la précarité, la laïcité. Il ne s’agit pas de remettre en question ces combats, mais simplement d’apporter un éclairage culturel sur les difficultés de l’intégration des immigrés en France. L’amitié entre Lou et Yaya met aussi en lumière les hypocrisies occidentales et réconcilie ainsi les cultures autour de valeurs humaines partagées.
Je dédie ce livre à Mamadou. J’espère qu’il se reconnaîtra dans le personnage de Yaya et que l’histoire lui plaira.
Il pleut. J’ai toujours aimé la pluie. Quand tu vis de la récolte, la pluie est ton amie. D’ailleurs, l’eau en général. Tu la bois pour vivre. Tu baignes même dedans avant ta naissance. C’est pour ça que j’aime la pluie. Sauf qu’ici, en Bretagne, la pluie n’a pas la même consistance qu’au Sénégal. Elle n’est pas franche. Elle ne s’installe pas vraiment, mais ne s’en va pas non plus. Ils appellent ça la bruine. Ils en font un verbe aussi : bruiner. L’hiver ici, c’est une période de ni. Il ne fait ni chaud, ni froid. Il n’y a ni de fortes pluies, ni de franc soleil. Juste, il bruine. Je n’arrive toujours pas à savoir si j’aime ça ou pas. Au début, quand il se mettait à « bruiner », j’attendais que ça passe avant de sortir. Et puis j’ai vite compris que je pouvais attendre comme ça pendant des heures, voire des jours, et même des semaines à certaines périodes de l’année. Alors j’ai repris toutes mes activités comme si de rien n’était.
Il pleut, mais il fait doux. Alors je vais en cours à pied, sans parapluie. Il parait qu’autrefois, la plupart des Bretons étaient marins ; ils prenaient le large pendant des mois, bravaient des tempêtes terribles, par temps glacial ; alors forcément, la bruine pour eux, ce n’est rien d’autre qu’un peu d’écume projetée par les flots contre la proue d’un bateau. En fin de compte, tu t’habitues. Tu ne remarques même plus qu’il bruine. Le vrai souci, le seul finalement, c’est que la bruine n’est pas du tout adaptée au climat. De la bruine dans un climat tempéré, ça fait ton sur ton, et au bout du bout, il fait froid.
Je vous invite à participer aux étapes de la naissance de mon livre dont l'objectif de préventes est de 990,00 €. Chaque prévente apportera sa pierre à la réalisation des maquettes, de la correction, de l’impression, de la promotion médias et de la diffusion en librairies. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, auteures, lecteurs, lectrices, amoureux et amoureuses des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité en bénéficiant d'une équipe de professionnels.
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