Par Philippe Yvon
Montant récolté :
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Objectif : 990,00 €
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Je suis écrivain, scénariste et photographe. Je me suis inspiré de mon enfance dans une cité toulonnaise. Une cité qui enferme autant qu’elle protège, de cette envie farouche de liberté qui ne nous a jamais quittés. Les silences, la solitude et la peur du vide ont façonné nos aventures autant que les rires et les blessures.
J’ai écrit « la tête de mort » pour retrouver ce lien avec l’enfant que j’étais, avec les « collègues » et partager avec d’autres cette conviction : l’enfance nous habille pour toujours, elle continue de nous hanter, même quand on croit l’avoir quittée ou niée.
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Je vous propose d'être acteur de la naissance de mon livre en m'aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus en France (doms/toms inclus) ! Merci de votre soutien dans la réalisation de ce beau projet.
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Je suis scénariste, écrivain et photographe plasticien. J’explore la mémoire, la résilience et la beauté fragile des existences cabossées. J’écris comme je photographie : à hauteur d’homme, dans la faille, là où la lumière se débat encore.

Mon travail s’étend de la littérature au cinéma, avec des récits humains, je cherche la poésie du désordre et la dignité des perdants magnifiques. Je vis dans une petite ville des côtes d’Armor proche des mystères de la mer.

La Tête de mort raconte un été de liberté dans une cité qui emprisonne. C’est le récit d’enfants en quête d’échappées, de fraternité et d’absolu, dans les entrées d’immeubles vides, à la fin des années 70. Le thème du livre est celui de l’enfance comme espace de résistance : comment grandir, rêver, aimer, quand tout autour cherche à vous contenir ?
« On avait peur, mais on y allait quand même. C’était peut-être ça, devenir vivant. »
La tête de mort n’est pas un roman. C’est un territoire. Un paysage affectif. Un hommage aux perdants magnifiques, à ceux qui tombent et se relèvent sans faire de bruit. Il est nourri de cinéma, de ma vie, du film Stand by Me, de Truffaut, Pialat, La guerre des boutons revue par la mélancolie ou encore le bouleversant film de Luigi Comencini « l’incompris ».
Il est aussi traversé par mon regard de photographe urbain, ce regard qui cherche dans la fissure, dans l’ombre, un sursaut de beauté.
C’est aussi une ambiance musicale, celle de l’été 77
Participer à sa création, c’est soutenir un récit profondément humain, soutenir des souvenirs, une ode à la liberté, à la fraternité et à l’imaginaire. Ce livre s’adresse à celles et ceux qui n’ont pas oublié leurs étés d’enfance, aux rêveurs, aux écorchés, aux vivants. Aux adultes d’aujourd’hui qui font les enfants ou petits-enfants de demain. Il aspire à toucher ce qu’il y a de plus intime : cette part de nous qui refuse encore de renoncer.

Je sortais de l’entrée quinze. La mâchoire en compote, il était neuf heures du matin, ma mère, prenait toujours les rendez-vous chez le dentiste tôt dans la matinée. Je la laissai s’affairer à ses occupations et rejoignis mon groupe. On était le seize aout mille neuf cent soixante-dix-sept, les cigales chantaient fort et les collègues m’attendaient pour qu’on se fasse un jeu ou une virée. Ils étaient là, à patienter devant l’entrée seize, mon entrée. Ils s’amusaient à foutre un de la bande dans les massifs de romarins, juste comme ça afin qu’il sente bon. Les collègues c’étaient toute ma vie, il y avait même mon frère, c’était mon collègue-frère, franchement à cette époque on ne pouvait pas faire mieux. On habitait la cité Fleurs des Champs à Toulon, « Fleurdech pour les intimes », un ensemble d’immeubles qui avoisinait le millier d’appartements. Nous avions essayé à plusieurs reprises de faire le compte, mais chaque fois on abandonnait. C’était le Sud, il faisait chaud et l’air était sec.
Notre passion durant nos trois mois de vacances scolaires, c’était de « descendre en bas », c’était une faute de français, parait-il, mais on s’en fichait. Chacun quittait l’appartement familial en criant, « je descends en bas », c’était un cri de victoire et d’évasion. En bas, il y avait l’espace, la liberté, les collègues, l’aventure et l’ennui. C’était toute notre enfance.

Je vous invite à participer aux étapes de la naissance de mon livre dont l'objectif de préventes est de 990,00 €. Chaque prévente apportera sa pierre à la réalisation des maquettes, de la correction, de l’impression, de la promotion médias et de la diffusion en librairies. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, auteures, lecteurs, lectrices, amoureux et amoureuses des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité en bénéficiant d'une équipe de professionnels.
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Je suis une jeune autrice, guidée par l’inspiration que m’offrent les lieux que je découvre, mes lectures, la nature, et mon propre univers intérieur. À travers mes mots, j’écris pour les âmes perdues ou blessées, celles qui cherchent un sens, une lumière....