Par Nicolas DE MORPURGO
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Ancien cadre dirigeant , passionné d'Histoire, pilote privé. J'ai publié un premier livre à compte d'auteur pour les enfants à lire par les parents, les aventures d'un personnage imaginaire du XIème siècle, "La véritable Histoire du Chevalier Pierre-Robert".
J'aime les livres et raconter des histoires; Au cours de réunions de travail lorsque je dirigeais une filiale d'un groupe américain dans le domaine aéronautique,il m'arrivait de raconter des anecdotes de la "Petite Histoire" pour le plus grand plaisir de mes collaborateurs et employés. Certains d'entre eux m'ont suggéré d'écrire à mon tour une histoire.
Je vous propose d'être acteur de la naissance de mon livre en m'aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
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Le soldat Perdu est une fiction avec une note de fantastique, une saga qui raconte le destin de deux familles allemandes, l'une protestante, l'autre aristocratique et catholique.
Leur point commun? Francophone et francophile aimant la ville de Royan et sa région. Tout commence à la Belle Epoque. Le destin des deux familles ne cessera de s'entrecroiser jusqu'en 1964. Certains personnages connaîtront les deux guerres mondiales, se battront contre le nazisme ou succomberont pour un temps à ses sirènes.
Ils connaîtront l'amitié, le désespoir, l'amour, la résilience. Le lecteur au fil des pages s'attachera à eux, riant et essuyant parfois une petite larme d'émotion.
Le récit n'est pas que sur la guerre, il raconte la vie de ces deux familles allemandes qui font face aux évènements souvent dramatiques de la période de 1914 à 1945.
L'histoire se termine en 1964 à Royan par un coup de théâtre. ( d'où le titre : le Soldat Perdu)
Pourquoi cette histoire? Curieusement tout est parti d'une idée de scénario pour un ami proche qui réalise des films "docu-fictions".sur la période 1939-1940 Je suis parti de la fin du récit pour remonter dans le temps jusqu'à la Belle Epoque à Royan et bâtir cette saga.
Paul von Montgelas assiste impuissant au démantèlement de l’armée allemande après le « Diktat » de Versailles en 1919. Il participe à Munich à la répression sanglante de « la terreur rouge » menée par les Spartakistes. Ecoeuré par les massacres, il prend un congé sans solde et quitte pour un temps l’armée. Il regagne le château familial, Schönschloß, entouré de ses vignes au bord du lac de Chiemsee en Bavière, où sa jeune épouse, brillante femme d’affaires, gère le domaine.
Il est rappelé par son ami Guderian à la demande du Haut-commandement et se rend secrètement à plusieurs reprises en Russie, pour la mise au point de « Traktors », nom de code pour les prototypes des futurs Panzerwagen, en collaboration avec les soviétiques.
Josef Engelmann, aidé de son épouse Jacqueline, lutte par deux fois contre la misère qui frappe sa petite ville de Bübingen provoquée par les crises économiques de 1923 et 1929.
Malgré tous ses efforts, il ne peut contrecarrer l’influence croissante de l’idéologie nazie et se fait chasser de sa propre église. Il poursuit néanmoins son combat et s’insurge contre le programme de mise à mort des handicapés physiques et mentaux, décidé dans le plus grand secret par Hitler.
La pression et les menaces à l’encontre de sa famille deviennent insoutenables, Josef décide d’envoyer Jacqueline et leur petit garçon Andreas à Paris pour leur sécurité. Malgré son optimisme qui frôle parfois l’entêtement, il ne se fait plus guère d’illusion quant à l’avenir qui lui est réservé. Il ignore que par amour pour lui, Jacqueline tombe dans un piège et prend la décision de revenir en Allemagne où la Gestapo l’attend à la gare de Sarrebruck…
... Alors que Paul donnait des instructions à ses équipages sur le terrain de manœuvre par un après-midi de fin juin, une estafette motorisée lui fit savoir que le colonel l’attendait de toute urgence dans son bureau.
- Montgelas, le pire que nous redoutions tant, vient de se produire, gémit Becker en se resservant un grand verre d’eau de vie, la bouteille d’alcool sur son bureau était salement entamée. D’un geste las, le colonel fit signe au capitaine de s’asseoir et après s’être éclairci la voix, déclara d’un ton sinistre :
« Aujourd’hui 28 juin, notre ministre des Affaires Etrangères, Herr Hermann Müller et le Doktor Johannes Bell, ministre des Transports, ont finalement signé le traité de paix dans la Galerie des Glaces à Versailles. Toutes nos contre-propositions ont été rejetées par les alliés, qui ont plié devant la volonté de ce vieux lion de Clémenceau de mettre notre chère Allemagne à genoux. Oui, mon cher Montgelas, prenez donc un verre et servez-vous, ce n’est pas un traité, c’est un diktat dont les clauses vont ruiner notre pays et détruire notre armée :
Adieu à l’Alsace et la Lorraine, adieu aux territoires de notre pays cédés à la Pologne, au Danemark et à la Belgique.
Réparation des dommages occasionnés pendant la guerre, estimés à 132 milliards de marks-or! Ils sont complètement fous, où s’imaginent-ils que nous allons trouver cette somme exorbitante, dans ma poche peut-être !? hurla le colonel dont le visage tournait au rouge cramoisi.
- Par pitié, Herr Oberst, reprenez-vous ! supplia Paul, et qu’en est-il de notre armée ?
Reprenant son souffle, Becker murmura au bord de l’apoplexie :
- Kaput, notre Reichswehr est kaput ! Ce sera la triste « armée du Diktat » réduite à 100.000 hommes, et 4.000 officiers, une misère ! Plus de service militaire! Rien! Finis nos beaux canons ! Nous devons en livrer plus de 5.000 ! Il nous restera nos fusils Gewehr 98 et nos mitrailleuses légères MG13, des pétoires ! Mais ce n’est pas tout, Montgelas : Fertig[1] , nos merveilleux avions ! 25.000 appareils devront être détruits ou livrés à l’ennemi, hum ! Je veux dire aux alliés.
Et le cauchemar continue : notre Kriegsmarine est supprimée, tous nos beaux navires de guerre devront être livrés en Ecosse dans la baie de Scapa flow ! À nous les barcasses de quelques tonneaux ! Interdiction d’avoir des sous-marins, tous nos « Unterseeboote» doivent être détruits.
Ah ! J’oubliais une dernière chose, Montgelas : vous pouvez dire adieu à vos Sturmpanzerwagen A7V, c’en est fini de nos blindés. Je vous donne l’ordre de détruire nos quelques chars avant que les anglais ou les français ne les récupèrent. Vous pouvez disposer !
Paul regagna le terrain de manœuvre et regarda mélancoliquement ses chars d’assaut qui gravissaient en cahotant remblais et talus. Tout ceci serait bientôt terminé. Il se surprit à penser que malgré tout, les exercices imposés par Guderian avec des Tankattrappen n’étaient peut-être pas aussi insensés qu’il y paraissait…..
Alors que les hommes de Paul avaient démoli deux A7V conformément aux ordres et s’apprêtaient à détruire son char Wotan, ils entendirent le grondement de puissants moteurs s’approcher de la caserne. Quelques minutes plus tard apparurent des tracteurs Knox tirant derrière eux des remorques porte-chars. Des soldats, non pas en tenue bleu horizon, mais portant un uniforme marron et un casque plat anglais Mark 1, sautèrent des engins motorisés, une fois immobilisés. Un capitaine au visage criblé de taches de rousseur s’approcha de Montgelas et dit avec un accent épouvantable dans un jargon qui ressemblait à de l’allemand:
- Ich bin der Kapitän Lawrence Littleboy. Ich Auftrag erhalten, deine Panzer mitnehmen ![2]
Dans un anglais « oxbridge[3] » Paul lui répondit : «
Je suis le Hauptmann von Montgelas. Il me semble avoir compris que vous aviez pour mission d’emporter les chars en état de marche sur les plateformes tractées que vous avez fait venir jusqu’ici. Comme vous pouvez le constater, il n’y a plus qu’un seul char allemand, malheureusement pour vous, et trois chars Mark IV que nous avions capturés. »
L’officier britannique révéla en souriant de grosses incisives blanches, Paul esquissa un léger sourire et songea : « dents de lapin ou de castor ? »
Puis il reprit : - J’imagine, Captain, que vous avez un ordre de mission.
- Off course[4], Sir , répondit Littleboy l’air ravi, en tendant le papier demandé.
Après avoir pris un temps volontairement long pour lire les quelques lignes du document, Paul s’effaça et salua l’officier britannique d’une profonde révérence et dit d’un ton narquois : - Please, help yourself, all these toys are yours from now on![5] Puis, lui tournant le dos, il s’adressa à ses hommes : - Allez les gars, je vous invite à prendre une bière au foyer pendant que les Tommies s’emparent de leurs prises de guerre, pardon, je veux dire leurs prises de paix !
Sous les yeux étonnés des militaires anglais, les soldats allemands éclatèrent de rire.
Paul entendit l’un d’eux s’écrier : - Manquerait plus qu’on leur donne un coup de main à ces Tommies, pas vrai mon capitaine ?
[1] Finis
[2] Je suis le capitaine Laurent Littleboy. Je commande reçue, tes chars emporter
[3] Accent anglais très chic, mélange d’Oxford et de Cambridge
[4] Bien sûr
[5] Je vous en prie, servez-vous, tous ces jouets sont désormais à vous.
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