Les Voyageurs de L'Aube

Je suis un auteur passionné de récits qui mêlent émotions, aventures et univers immersifs. J'écris pour partager des histoires qui marquent et font voyager l'esprit autant que le cœur. Mon objectif est de créer des mondes où chaque lecteur peut se perdre... et se retrouver.

Le roman intitulé « Les Voyageurs de l'Aube » se penche sur la quête de rédemption d'Elias. La particularité notable est la représentation de ses conflits intérieurs par « l'ombre », qui le met face à ses fautes.  Cette idée novatrice donne à l'évolution d'Elias une dimension psychologique profonde.  Le récit combine une odyssée physique à une recherche introspective.  Le titre représente un renouveau, malgré les marques laissées par le passé.  Le livre traite de la culpabilité, de la résilience et du pardon.  Il incite le lecteur à réfléchir sur le face-à-face de l'homme avec ses propres démons.

Ce livre s'adresse aux lecteurs appréciant les récits psychologiques profonds, les voyages initiatiques et les thèmes universels de la rédemption et de la reconstruction après l'épreuve. Compte tenu des thèmes abordés comme la culpabilité, les destructions passées et la confrontation avec des "démons intérieurs", il est plutôt destiné à un public mature, capable d'apprécier des réflexions complexes sur la psychologie humaine et les conséquences d'actions passées.

Extrait 

Les ruines s’élevaient dans le crépuscule, silhouettes décharnées d’une cité autrefois vivante. Elias longeait les vestiges, son pas lourd trahissant une hésitation qu’il n’aurait jamais osé avouer. Il évitait ce lieu depuis des années, mais un rêve — ou un appel — l’avait ramené ici. Au cœur de ce désert de pierre et de silence, une statue se dressait, intacte, presque provocante dans sa perfection. Elle représentait un homme au visage tordu par une douleur muette. Une larme de verre coulait sur sa joue, si réaliste qu’elle semblait presque vivante. Elias s’arrêta devant elle, son souffle suspendu.

Il connaissait cette statue. Elle avait été érigée avant la chute, quand la cité brillait encore de mille feux. Mais aujourd’hui, elle était la seule chose encore debout, comme un témoin silencieux de la destruction. Il posa une main tremblante sur le socle. Les mots gravés là n’avaient pas changé : « Vois mes failles, mes défauts, mes faiblesses, et comprends l’histoire de mon ivresse :

L’homme ne tombe jamais tout à fait, et même fendu, il est encore parfait. »

Elias ferma les yeux. Des souvenirs assaillirent sa mémoire : des rires, des rues bondées, des marchés bruissants de vie. Puis le bruit des flammes. Les cris. Le silence.

Il serra les poings. Il voulait fuir. Mais une voix familière, venimeuse, l’arrêta.