Par Raymond PAGE
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C’était en 2022, alors que s’enchaînaient les jours de joie, de tristesse, de douleurs et de rires, j’ai retrouvé dans mon grenier un carton oublié. Il contenait des lettres, des pages manuscrites, et surtout une douzaine de carnets, remplis de mon écriture, datés de 1960 à 1970. Je les avais oubliés. Sans eux je n’aurais pas écrit ce livre. Ma mémoire, elle, les avait effacés… jusqu’à aujourd’hui.
Je redécouvre ce que le temps avait gommé : les événements de ma jeunesse, mes pensées, mes désirs, mes amours. Pour mes 85 ans, je cherche à réaliser mon rêve de jeunesse. Ce sera sans doute mon dernier combat.
Je vous propose d'être acteur de la naissance de mon livre en m'aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
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Raymond Page est né en 1940 quatrième d’une famille de 6 garçons. Il a participé à la fin de la guerre d’Algérie, avant d’entamer une carrière passionnée dans l’enseignement, en commençant comme instituteur en Tunisie. Grand curieux du monde et de la vie, il a aussi été adjoint au maire à Sézanne, animateur de réseaux informatiques, sportif accompli, accomplissant avec ses frères des randonnées cyclistes mémorables, voyageur infatigable.
Après une vie professionnelle et familiale bien remplie — plus de cinquante ans d’amour et de complicité avec son épouse, les retrouvailles avec la fratrie de son enfance — il choisit aujourd’hui, à 84 ans, de réaliser un rêve de jeunesse : écrire.
« Mon Passé Retrouvé » est son premier livre. Un acte de mémoire. Un geste de transmission pour laisser une trace.
L’auteur de ce livre, désormais âgé, redécouvre avec émotion le jeune qu’il a été et comprend combien ce garçon puis cet adolescent ont façonné l’homme qu’il est devenu. Il raconte dans un premier tome, « Le Nid », le bonheur et la chaleur d’une famille aimante, l’école de son enfance, puis le lycée. Dans le deuxième tome « L’Envol » son désir précoce de quitter le nid familial, retraçant son parcours avec sincérité, dans une forme de psychanalyse intime. Il partage ses réflexions sur le monde qui l’a vu grandir, l’expérience militaire, enfin dans le troisième tome intitulé « Libre », sa première expérience d’enseignant en Tunisie, la politique, l’éducation. Il évoque ses premiers émois amoureux, sa soif de changement, et surtout, le besoin impérieux d’écrire. Ce rêve d’écriture, il l’envisage comme son dernier combat, peut-être le plus important.
Naître libre : octobre 1940
Un bref coup de clairon au lointain. Mon père regarde anxieusement ma mère : « il faut y aller ! » Ma mère tremble et balbutie : « j’ai peur ! J’ai peur !» Ils étaient là blottis tous deux au bord du gave d’Orthez. Ils étaient là depuis une bonne heure attendant cachés dans les broussailles. Ils avaient même entendu des voix allemandes tout près d’eux sur le chemin longeant le gave et surtout le bruit des bottes, terrifiant. Ils attendaient le signal lointain qui annonçait l’éloignement de la patrouille surveillant la ligne de démarcation. Il fallait franchir le gave qui séparait Orthez. D’un côté l’occupation allemande, de l’autre la zone libre où se trouvaient déjà mes trois premiers frères sous la garde de mon grand-père Gourdou père de Maman, sabotier à Oloron et de son épouse Marie. Pourquoi fallait-il absolument passer sur l’autre rive, sinon pour que je naisse libre ?
Depuis le matin, mon père avait préparé ce départ. Son métier de sculpteur lui avait permis la fabrication d’une embarcation rudimentaire qui ressemblait davantage à une caisse. En plus de l’embarcation, Papa avait passé sous les fenêtres des officiers allemands qui occupaient la grande maison voisine de la nôtre, deux vélos qui leur permettraient de rejoindre Oloron distante de 40 km. Ceci ne se fit pas sans grandes précautions, des trajets prudents et l’observation attentive des mouvements des Allemands pour gagner les bords de la rivière distante de quelques centaines de mètres. La traversée de ce gave grondant et glacial ne se fit pas sans difficulté. Mon père ramait silencieusement avec la planche qui lui servait de godille au sein du grondement et de l’écume. Au milieu de la rivière l’embarcation prenait l’eau et ma mère mordait le mouchoir porté à sa bouche pour ne pas crier de terreur. La traversée fut longue et angoissante. La barque enfin fit sa dernière traversée.
Ce qui compliquait énormément l’entreprise, c’est que nous étions en octobre et que j’étais du voyage en tant que passager clandestin. Ma mère m’a raconté ainsi qu’à d’autres personnes, cette aventure insensée. Quelle femme à un mois d’une naissance pouvait être capable de surmonter sa peur et ce trajet qui comportait tellement de côtes et de fatigue. Pour l’aider, mon père qui bien que petit possédait une force peu commune, avait relié le vélo de ma mère au sien avec une corde pour la tirer. Il est vrai qu’elle n’était pas de forte corpulence et moi non plus. Maman m’a raconté qu’une paysanne rencontrée sur cette route montante s’était écrié « praube maï ! que n’en pos pas meï . » C’est certain qu’elle n’en pouvait plus la pauvre mère. Cette distance, ces côtes et ce trajet à vélo surtout avec ceux de l’époque sans dérailleur et un trajet en partie de nuit, ce fut un parcours héroïque que j’ai peine à imaginer actuellement.
Un mois plus tard, je poussais mon premier cri à Oloron.
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