PolLysémie

Lycéenne le jour et autrice la nuit, je suis passionnée de lecture et d’écriture depuis mon plus jeune âge. J’écris des histoires depuis que j’ai sept ans et j’ai toujours rêvé d’être éditée. Je tente de faire passer mes nombreuses passions dans la courte durée d’une seule journée. 

PolLysémie est une fantasy aux multiples rebondissements qui conte l’histoire d’une jeune fille reniée par la société à cause de son statut. L'univers riche de ce roman, dans lequel évoluent des personnages différents physiquement et mentalement qui entretiennent des relations complexes, offre un nouveau regard sur le monde. Des sujets sensibles et importants pour notre société sont abordés. Quand mensonges et vérités se confondent, parviendrez-vous à démêler le vrai du faux ? En participant à la prévente, vous m’aiderez à atteindre mon rêve en permettant l’aboutissement du projet. J’espère que mon roman, destiné aux jeunes adolescents aussi bien qu'aux adultes ayant gardé leur âme d'enfant, vous transportera dans son univers magique, que vous vous attacherez à ses personnages malgré leurs défauts et leurs faiblesses et que vous prendrez du plaisir à tourner ses pages.

Extrait du livre : 

Plus qu’un dernier effort. Je poussai à l’aide de mes bras avec le peu de forces qu’il me restait. Mes bottes en cuir glissaient sur la paroi lisse. J’appuyai mon buste sur la roche froide pour trouver un creux où poser mon pied. Je glissai ma botte dans un renfoncement à hauteur de genoux et me hissai sur la roche plate. J’atterris allongée, le souffle court, exténuée. Je m’accordai quelques secondes pour respirer et me relevai aussitôt. Je pris la main que mon ami me tendait et la tirai vers moi. Il dérapa et manqua de dévaler la montagne. Je raffermis ma prise sur son poignet et recommençai mon exercice. Cette fois, il atteignit le bord de la falaise. Il se releva, tituba sur quelques mètres, puis s’allongea dans les herbes folles. Ses cheveux bruns étaient trempés et la sueur perlait le long de sa nuque. Je m’installai à ses côtés, le souffle court.
- Rappelle-moi pourquoi tu veux toujours monter ici ? haleta-t-il.
Je me redressai sur les coudes et regardai en contrebas. Des villages aux imposantes maisons s’étalaient à perte de vue, une école aux allures de château brillait au milieu de tout ce luxe. La rivière était si claire que l’on pouvait sûrement se mirer dedans. Les derniers rayons du soleil illuminaient le grand palais blanc et argent qui semblait tout droit sorti d’un conte de fées. Les villageois se réduisaient à de petites taches de couleurs tellement nous étions loin d’eux. Des chants et des éclats de rire parvenaient jusqu’à nous. De l’autre côté de la montagne, le paysage n’était pas du tout le même. Une ombre menaçante – celle des grandes montagnes rocheuses sur lesquelles nous nous reposions – s’étirait sur le petit village. Mon petit village. De petites maisons aux toits de chaume se succédaient. Des charrettes tirées par des chevaux déambulaient dans les rues désertes. Les seules personnes encore dehors à cette heure-là étaient quelques paysans qui rassemblaient leur matériel, ou quelques habitants qui transportaient leurs chutes de bois sur la rivière.